Visite des mondes merveilleux de Miyazaki.
Fans de la première heure ou curieux du jour, je vous souhaite la bienvenue dans cette visite guidée des mondes merveilleux de Miyazaki. Je suis Arcadie, votre guide touristique. La compagnie Piwwie m’a confiée la tâche de vous faire visiter les univers magiques de Miyazaki et les lieux emblématiques de ses films. Prenez donc place à bord du Château Ambulant, lequel nous conduira de monde en monde grâce à la magie de Calcifer et la bienveillance d’Hauru.
Note 1 : je sais que tous les films de Miyazaki ne sont pas représentés ici. Il en est certains qu’Arcadie, votre guide touristique n’a pas encore vu – ses courts métrages – et d’autres – « Le Château de Cagliostro » – qui ne l’inspirent que peu. Aussi ceux-ci ne sont pas traités ici. Mais ce sera occasion d’une mise à jour si elle vient à les voir un jour.
Note 2 : je vous prie également de bien vouloir noter qu’effectivement, Hayao Miyazaki n’est pas le réalisateur des films suivant « Les contes de Terremer » et « La colline aux Coquelicots ». Ce sont en effet les réalisations de son fils, Gorō Miyazaki. Mais Arcadie votre guide touristique estime néanmoins qu’eux aussi méritent leur place dans cette visite.
Le monde du Château Ambulant.
Mesdames et messieurs, avant de commencer notre voyage au cœur des univers de Miyazaki, je vous souhaite la bienvenue dans le monde du Château Ambulant. C’est ce dernier qui nous servira pour un temps de transport aussi je vous invite à bien regarder sur votre billet, vous y trouverez le numéro de la chambre qui vous a été attribuée. Maintenant que tout le monde a embarqué, nous allons commencer.
La ville de Sophie.
Nous commençons donc notre voyage sans bouger. J’espère, amis visiteurs, que vous avez pris le temps de visiter notre ville de départ avant d’embarquer. Vous aurez ainsi pu admirer l’architecture originale des maisons, qui n’est pas sans rappeler celles des villes Alsaciennes. Pour les curieux qui ont parcouru la ville, vous avez pu passer devant diverses boutiques : la chapellerie de la famille de Sophie, Cesarie, la boutique de douceur où travaille Lettie ou encore le magasin de fleurs tenu par Sophie et Marco. N’hésitez pas à notre retour à y entrer, vous y découvrirez de petites merveilles et de nombreux souvenirs.
Le Château Ambulant.
Je vous conseille maintenant de prendre garde au départ, les premiers pas du Château peuvent être un peu chaotiques. Mais ne vous en faites pas pour le léger roulis, vous vous y habituerez vite !
Le temps de rejoindre notre prochaine destination, je vous encourage à présent à déambuler à bord du Château Ambulant. Prenez le temps d’admirer la grande salle commune du rez-de-chaussée. Si certains d’entre vous ont déjà participé à notre voyage, ne vous étonnez pas de ne pas la reconnaître, Hauru et Calcifer procèdent régulièrement à des changements de décors en fonction de l’humeur des maîtres des lieux.
N’hésitez pas non plus à rejoindre le premier étage où des chambres individuelles et une salle de bain tout confort sont à disposition des voyageurs. De cet étage vous pourrez avoir accès à une terrasse qui vous permettra d’admirer les paysages tout au long de notre voyage. L’accès y est libre et à votre convenance, comme pour toutes les parties communes du Château. Je vous remercie cependant de noter que le dernier étage étant celui des habitants du Château, il est privé. Je vous déconseille d’ailleurs fortement de tenter d’y aller, divers sorts et charmes magiques le protège.
Les Landes.
Nous traversons maintenant les Landes. Région brumeuse et pluvieuse très faiblement peuplée elle est le théâtre de légendes et autres contes de sorcières. Ne vous en faites pas, la dernière sorcière qui y vivait – la Sorcière des Landes – est revenue à de meilleurs sentiments envers les hommes, vous ne risquez donc plus rien. D’ailleurs, elle est habitante à temps plein du Château Ambulant et comme elle aime à se prélasser devant un bon feu, il se peut que vous la croisiez dans la salle commune devant l’âtre de Calcifer…
Le Lac aux Etoiles.
Amis voyageurs, nous arrivons à notre première escale. Nous vous proposons un arrêt de quelques heures et organisons un pique-nique au bord du lac. Prenez le temps d’admirer les magnifiques paysages alentours et les reflets sur le lac qui lui donnent son nom. Par ailleurs, nous profiterons de cet arrêt pour faire une lessive. Aussi, si vous avez du linge à laver, c’est le moment ou jamais de nous le remettre. Avec le plein soleil et le vent, il sera sec lorsque nous repartirons.
Le Port.
Le Château mettra quelques heures à rejoindre notre prochaine destination, c’est donc le moment d’en profiter pour traverser la porte du Port et rejoindre celui-ci. Pensez en sortant à bien prendre l’adresse de la boutique de Magie de Maître Jenkins, c’est uniquement en retraversant la porte de cette échoppe que vous pourrez revenir au Château. Sur le Port, prenez le temps de descendre jusqu’à la mer pour observer les superbes navires à quai. Au large, dans la rade vous pourrez même apercevoir un navire de guerre – du moins ce qu’il en reste. Passez par le marché, vous y trouverez de tout en quantité et en qualité. N’hésitez surtout pas à acheter quelques produits de la mer, ils sont la spécialité de la région. D’ailleurs, il y aura du poisson au menu de ce soir.
Kingsbury.
Si vous avez fini votre promenade au Port, je vous recommande de traverser une nouvelle fois la porte, mais en direction de Kingsbury. Pensez également à noter l’adresse de retour, cette fois il s’agit de la boutique de Maître Pendragon. Le royaume de Kingsbury est particulièrement évolué. Levez la tête, vous y apercevrez nombres d’engins volants, allant du simple monoplace aux superbes vaisseaux de grands transports.
Si vous en avez le temps – et le courage – vous pouvez vous rendre jusque devant l’entrée du Palais. Je vous assure qu’il en vaut le coup d’œil. D’ailleurs, les plus observateurs ne manqueront pas de noter sa légère ressemblance avec le non moins célèbre Palais de Hofburg. Mais méfiez-vous il est très loin de votre point de départ. Évitez également d’y entrer et prenez garde à Sullimane, la magicienne royale. Elle a certes fait la paix avec notre hôte mais nous ne sommes pas à l’abri d’un de ses nombreux et dangereux tours de magie…
Le champ de fleurs.
Nous arrivons maintenant à la dernière destination de ce monde. Une fois de plus, je vous invite à sortir pour profiter du décor magnifique que nous offre ce champ de fleur qui semble s’étendre à l’infini. C’est ici que se fournissent Sophie et Marco pour leur boutique de fleur. C’est également ici que nous passerons la nuit. Avec un peu de chance, vous pourrez même apercevoir une pluie d’étoiles filantes. Je vous déconseille néanmoins d’essayer d’en attraper une, cela peut s’avérer extrêmement dangereux. Et si vous ne me croyez pas, demandez donc à Hauru, Calcifer ou Sophie. Ils se feront un plaisir de vous expliquer en détail en quoi il s’agit d’une mauvaise idée…
Je vous remercie à présent de tous rentrer. Nous allons changer de monde et pour cela une modification des cadrans de la porte est nécessaire. Quiconque restera dehors durant la manœuvre, risque de ne plus pouvoir revenir et d’être oublié sur place.
L’univers de Kiki la petite sorcière.
Bienvenue maintenant dans l’univers de Kiki la petite sorcière. En empruntant les différents accès via la porte, vous pourrez découvrir ce monde merveilleux.
La maison familiale de Kiki.
La traversée de la porte rouge du Château Ambulant nous permet bien évidement, de commencer la visite de ce monde par la maison familiale de la petite Kiki. Bien qu’elle n’habite plus ici, puisqu’elle est partie faire son apprentissage ailleurs, comme toute jeune sorcière, ses parents Kokiri et Okino vivent encore dans cette charmante maison. Ils nous ont aimablement ouvert leurs portes afin que nous puissions y faire un petit tour. D’ailleurs, pour ceux souffrant de rhumatismes, je vous conseille fortement de profiter de notre passage ici pour demander une potion anti-rhumatismes à Kokiri. La mère de Kiki excelle dans ce genre de préparations.
Je vous invite également à profiter du calme et du silence des lieux. Si vous tendez l’oreille, vous pourrez néanmoins entendre le tintement de petites clochettes installées dans les arbres alentour. C’est le vent, aujourd’hui qui les fait bouger, mais auparavant, elles servaient à signaler l’envol – parfois bien chaotique – de la jeune Kiki…
La ville de Koriko.
En traversant le passage vert du Château Ambulant, nous sommes maintenant arrivés à Koriko, la ville où officie Kiki. D’ici quelques instant nous iront d’ailleurs la retrouver mais pour le moment, je vous enjoins à profiter de la ville et de sa superbe vue sur la mer. Je vous invite d’ailleurs à lever la tête pour admirer la magnifique horloge de Koriko. Repeinte récemment – suite à un accident avec un dirigeable – elle sert de point de repère à toute la population puisqu’avec son clocher, elle surplombe la ville. Je vous propose de poursuivre notre petite visite en prenant la direction du centre-ville, observez, les boutiques colorées, les cafés et les terrasses, les petites ruelles fascinantes, les quartiers résidentiels calmes et les banlieues verdoyantes. Koriko ressemble vraiment à un savant mélange entre plusieurs grandes villes européennes comme Naples, Paris, Lisbonne, Amsterdam et surtout Stockholm.
Nous approchons maintenant de la mer. Observez tout autour de vous, vous verrez nombre de parcs et autres squares et étendues enherbées où locaux et touristes aiment à se regrouper et se prélasser. D’ailleurs, si vous ouvrez bien les yeux, peut-être apercevrez-vous Tombo et ses amis venus tester leur dernière invention. Sur votre droite, au loin vous pourrez également voir le Liberté, un dirigeable qui revient assez souvent par ici.
La boulangerie Guchokipanya.
Vous l’avez deviné à la devanture et la décoration pour le moins originale de sa vitrine, nous voici maintenant devant la boulangerie d’Osono et de son époux, qui sert aussi de point de départ du service de livraison mit en place par Kiki. Installée sur les hauteurs de Koriko, la boulangerie Guchokipanya profite d’un magnifique point de vue sur cette ville portuaire. Elle est également idéalement placée pour les départs en balai de Kiki puisqu’il n’y a pas d’obstacles à proximité. Dans les alentours, si vous ouvrez l’œil, peut-être verrez-vous Jiji et Lili ainsi que leurs chatons. Pour les gourmands, en attendant que Kiki ne revienne de sa livraison pour nous raconter son expérience en tant qu’apprentie-sorcière dans cette ville, je vous invite à entrer faire quelques achats chez Osono. Vous ne le regretterez pas !
La cabane d’Ursula.
Kiki vous a parlé d’elle toute à l’heure, vous expliquant comment elle l’a aidé lors d’un difficile passage à vide. En traversant la porte bleue, nous allons donc ainsi achever notre visite par la cabane de l’artiste-peintre Ursula. Si cette dernière n’est pas chez elle, levez la tête, il y a de forte chances pour qu’elle soit sur le toit occupée à dessiner les corbeaux qui ont élu domicile dans les arbres autours. En attendant qu’elle redescende, je vous invite à admirer ses tableaux, qu’elle explose dans la cabane. Pour les amoureux de la nature, je vous conseille d’aller faire un petit tour dans la forêt proche, vous ne pourrez qu’apprécier le calme des lieux et le charme de ces grands arbres. Prenez tout de même garde à ne pas trop approcher des nids de corbeaux, ces derniers sont un peu nerveux quand leurs œufs sont menacés !
Une nouvelle fois, je vous invite maintenant à tous retraverser la porte et à rejoindre de nouveau le Château Ambulant. Nous allons encore changer de monde et je vous rappelle que quiconque restant dehors durant les modifications magiques ne pourra plus nous rejoindre.
Le monde de Ponyo sur la Falaise.
Voici maintenant le monde de Ponyo sur la falaise. Vous pouvez désormais accéder aux diverses places emblématiques de ce monde via notre porte magique reprogrammée.
La ville et le port.
Chers explorateurs, en traversant la porte, nous sommes arrivés dans la ville et le port. Observez comme celle-ci semble belle et paisible. Il n’en fut pourtant pas toujours ainsi. Il y a quelques années, Ponyo, la fille aînée de la Déesse de la Mer, a déclenché accidentellement un cataclysmique typhon et une inondation qui a recouvert entièrement cette ville.
Sur votre droite, juste devant, vous pouvez apercevoir le port. Ainsi que la tranchée qui permet la mise en cale sèche des bateaux. Oui, elle coupe la route en deux. Ça complique parfois un peu les choses mais les habitants y sont habitués. Derrière le port, se trouve le Foyer des Tournesols – qui accueille en journée les personnes âgées voulant un peu de compagnie – et l’école primaire. Au loin sur votre gauche, tout en haut de la falaise, vous pourrez apercevoir une maison. C’est ici que Ponyo – désormais humaine – vit avec son ami Sôsuke et sa mère Lisa.
Le Royaume sous-marin
Je vous propose à présent de prendre place à bord du « Requin-Pèlerin », le navire submersible à nageoires de Fujimoto – le père de Ponyo. Ne vous en faites pas, il agrandira la bulle d’air autant que nécessaire pour tous nous embarquer. À son côté, vous pourrez ainsi découvrir les merveilles du monde sous-marin ainsi que les poissons du Dévonien, qui errent encore ici et là depuis que Ponyo les a libéré accidentellement. Durant la promenade, Fujimoto se fera un devoir de vous enseigner tout ce qu’il sait sur ce royaume et à quel point il est fragile et a besoin de la protection de tous. Écoutez-le bien, ce qu’il raconte est aussi valable pour les océans de votre propre monde !
Le Repaire de Fujimoto.
Fujimoto nous a conduits dans son repaire secret. Comme vous pouvez le voir, c’est ici qu’il fabrique nombre de filtres et autres élixirs magiques pour protéger les fonds marins. Fujimoto nous laisse visiter librement son repaire, aussi n’hésitez pas à l’observer dans ses expériences ou à vous promener à l’intérieur. Je tiens cependant à vous faire remarquer que la pièce du fond, fermée par un sas cadenassé est STRICTEMENT INTERDITE à toute forme de vie. Merci de vous en tenir éloigné sous peine de libérer une fois de plus les « Force de vie » et de déclencher un nouveau typhon sur ce monde. Et oui, Fujimoto n’a pas encore tout à fait mis fin à ses expériences hasardeuses !
Chers voyageurs, un nouveau changement de monde s’effectuera dans quelques minutes. Je vous prie donc de traverser la porte du repaire, qui vous ramènera directement au Château Ambulant. Je vous rappelle que ceux restant dehors risquent d’être coincés définitivement dans ce monde une fois les changements d’accès effectués.
L’univers des contes de Terremer.
Nous sommes désormais dans le monde des Contes de Terremer. Je vous invite à traverser notre nouvelle porte pour dès à présent déambuler dans ce monde.
Terremer.
Chers voyageurs, en passant la porte bleue du Château Ambulant vous venez d’entrer en Terremer, vaste monde dominé par les mers, où les hommes vivent sur de multiples îles émergeant des flots. Autrefois Terremer était un Royaume uni, mais après une guerre entre les différentes îles qui le compose, le royaume a été divisé en une multitude de petits domaines seigneuriaux.
Ici le pouvoir est avant tout spirituel. Il est détenu par Épervier, l’actuel Archimage. Dans ce monde, les habitants croient que chaque chose, chaque être vivant, possède un Nom Véritable, qu’il est le seul à connaître. Toute personne connaissant le Nom Véritable d’un autre détient la capacité de le commander. Ce pouvoir est la base du savoir des mages, qui peuvent ainsi maîtriser les éléments et les commander. Aussi je vous conseille fortement de faire attention aux informations personnelles que vous divulguerez ici, si elles parviennent aux oreilles de mauvaises personnes cela pourra vous coûter très cher.
Le Royaume d’Enlad.
Nous commençons donc notre visite par le Royaume d’Enlad, royaume d’origine du jeune roi Arren qui nous servira de guide durant notre visite de son monde. N’hésitez surtout pas à lui poser vos questions, depuis qu’il a réglé ses problèmes de colère et surtout sa crainte de la mort, le souverain est un hôte des plus agréables. Évitez tout de même de lui rappeler qu’il a assassiné son père, il gère peut-être mieux sa colère mais il est inutile de risquer vos vies pour autant ! Je vous incite à entrer dans le palais royal. Admirez les sculptures et autres dorures. Le faste est encore grandiose ici. Mais ce n’est malheureusement pas le cas partout, comme nous le prouvera notre prochaine escale.
Le désert.
Et oui ce n’est pas parce que nous sommes dans un royaume composé d’îles que certaines d’entre-elles ne sont pas désertiques. Ici le sable a fini par chasser les habitants et faire échouer les bateaux. L’endroit est inhospitalier, comme vous pouvez le constater et plutôt dangereux. En effet, nombreux loups rôdent dans les parages, et vu le peu qu’ils ont à se mettre sous la dents, ils sont plutôt affamés. Aussi je vous propose de ne pas nous éterniser ici et de poursuivre notre visite par un endroit plus accueillant.
La cité d’Horteville,
En passant la nouvelle porte verte du Château nous arrivons dans la cité d’Horteville. Ici tout se vend et tout s’achète. Y compris les êtres-humains, je vous enjoins donc à la prudence. Je vous déconseille également fortement de toucher à l’Hazia. Cette drogue hallucinogène soulage certes les tourments mais elle laisse surtout ses consommateurs dans un état végétatif avancé. Croyez-moi, cela n’en vaut pas la peine. Et oui, vous l’aurez compris, ici à Horteville, le danger vous guette à chaque coin de rue.
Que cela nous vous empêche pas tout de même de prendre le temps de profiter de la ville et de son marché, il est très renommé et on y trouve de tout, des vêtements aux armes en passant bien sûr par la nourriture. Prenez également le temps de flâner sur le port ou dans les rues. Vous serez éblouis par les détails de l’architecture et la couleurs des murs. Pour les plus courageux, je vous donne rendez-vous à l’aqueduc. De son sommet on peut apercevoir toute la ville et ses centaines de ruelles, cela en vaut le coup d’œil.
La Forteresse d’Aranéide.
Amis voyageurs, nous allons maintenant entrer dans la forteresse d’Aranéide, le mage noir. Je vous conseille de ne toucher à rien de ce qui traîne par ici. Si le mage a trouvé la mort lors d’un combat avec Arren, il n’en reste pas moins que sa forteresse recèle encore bien des dangers. Je vous invite cependant à monter au sommet du donjon, de là-haut vous pourrez apercevoir une grande partie du Monde de Terremer. C’est bien le seul intérêt qu’il reste à ce jour à cette forteresse déserte. Pour les plus courageux, vous pouvez également descende jeter un œil aux cachots. C’est là que Tenar et Épervier ont été enfermé avant qu’Arren ne viennent les délivrer. Je vous conseille cependant fortement de prendre garde à l’endroit où vous poserez vos pieds, trappes secrètes et autres oubliettes peuvent être encore actives ici et là.
La ferme de Tenar.
En passant la porte rouge du Château vous arrivez à quelques pas de la ferme de Tenar. Grande amie d’Épervier, elle recueilli pendant un temps Arren et Therru avant que ces derniers ne reprennent leurs vies et leurs destins en main. Désormais, elle gère donc seule la ferme avec l’aide de loin en loin de ses amis qui reviennent lui rendre visite. Néanmoins Tenar est toujours ravie d’accueillir des visiteurs dans sa demeure. Pour ceux que cela tente, vous pouvez donc aller lui donner un coup de main, il y a toujours quelques travaux en cours à la ferme que ce soit pour surveiller les moutons ou désherber le potager. En échange, elle vous fournira gîte et couvert pour la journée. Et je peux vous dire qu’elle est une excellentes hôtesse et une toute aussi bonne cuisinière !
Profitez-en pour prendre le temps de vous ressourcer et de profiter du calme et de la simplicité de la vie à la ferme. Vous verrez, c’est très apaisant. Et si vous ouvrez les yeux, avec un peu de chance vous apercevrez peut-être au loin un Dragon. C’est la jeune Therru qui revient de temps en temps veiller sur celle qui l’a si bien accueillie autrefois. Si vous lui posez la question, Tenar prendra sans doute le temps de vous raconter cette histoire…
Amis voyageurs, la première partie de notre voyage s’achève. Nous allons pour un temps quitter le Château Ambulant pour d’autres moyens de transports. Je vous encourage donc à récupérer vos valises et à me suivre en direction du prochain monde. Vous pouvez néanmoins laisser tout ce qui est encombrant dans vos chambres, nous retrouverons en effet le confort du Château Ambulant un peu plus tard.
L’univers de Nausicaä de la Vallée du Vent.
Je vous souhaite à présent la bienvenue dans l’univers de Nausicaä de la Vallée du Vent. Pour garantir votre sécurité dans cet univers particulièrement dangereux, la Compagnie Piwwie vous convie maintenant à prendre place à bord d’un vaisseau de Péjité affrété exclusivement aux transports de nos voyageurs. Des masques respiratoires sont à votre disposition sous les sièges en cas de nécessité.
La Fukaï ou « Forêt toxique ».
Nous entrons à présent dans la forêt toxique, aussi appelée Fukaï. Dans ce monde, les insectes sont les rois et les hommes de simples intrus. L’air de cette forêt est mortel pour les humains, aussi je vous exhorte à ne SURTOUT PAS ouvrir les fenêtres. Vous pouvez néanmoins observer à travers les différents hublots. Peut-être apercevrez-vous quelques insectes. Avec un peu de chance, vous pourrez même voir un des majestueux Ômu. Ils sont les seigneurs incontestés des insectes.
Depuis peu, nous savons que c’est la forêt toxique elle-même qui filtre et fournit les eaux pures qui alimentent – via des nappes souterraines très profondes – les divers puits des villes encore saines. Aussi, la préservation de la Fukaï est une nécessité afin d’assurer la suivie des Hommes de ce monde. C’est un équilibre fragile et délicat qu’il faut donc maintenir constamment.
La Vallée du Vent.
Nous arrivons maintenant dans la Vallée du vent. Les vents marins – qui donnent leur nom à la Vallée – permettent de chasser l’air toxique, aussi celle-ci est préservée de la Fukaï. Les habitants ont développés de nombreuses technologies basées sur les moulins à vent et les planeurs. D’ailleurs, pour ceux qui sont intéressés d’ici une quinzaine de minutes, la Princesse Nausicaä donnera un court de vol en planeur pour débutant. N’hésitez pas à y participer.
Pour les moins téméraires et/ou les plus curieux, vous pouvez vous promener dans le village. N’hésitez pas à prendre part aux tâches de la communauté (récolte des fruits et légumes, chasse aux spores, creusement d’un puits, réparations en tout genre…), vous aurez beaucoup à apprendre des habitants de la Vallée. Si vous avez le temps, passez donc écouter les histoires d’Obaba. Elle vous contera les « Sept jours de feu » et « l’Ancien Monde ». À moins que vous ne préfériez le récit des dernières (més)aventures de Nausicaä.
Le Laboratoire de botanique.
Nous allons maintenant entreprendre la visite guidée du Laboratoire de botanique. Longtemps gardé secrète, c’est pourtant dans cette cave que la Princesse a découvert les origines de la Fukaï. Elle fut ainsi la première à comprendre que les plantes – normalement toxiques et mortelles – lorsqu’elles sont irriguées par une eau pure s’avèrent inoffensives. Vous pouvez donc admirer sans aucune crainte toutes les plantes présentes ici. Grâce à ses recherches, nous comprenons maintenant bien mieux la forêt toxique et son fonctionnement. Mais je vais laisser la parole à la Princesse Nausicaä qui vous expliquera ça bien mieux que moi.
La Cité de Péjité.
Nous voici maintenant en vue de la cité de Péjité. Autrefois détruite par les Ômu elle est en cours de reconstruction. Comme vous le verrez en débarquant, Péjité est avant tout une cité d’artisans. Elle est cependant bâtie sur la carcasse d’un grand vaisseau de l’Ancien Monde conçu pour les voyages interstellaires. Les Péjités vivent donc de l’extraction des richesses de ce vaisseau. À notre arrivée, le Prince Aspel vous racontera comment son peuple a découvert un dieu-guerrier géant, mis à jour lors d’une fouille. Il vous contera ensuite le conflit que cela a engendré avec les Tolmèques et les conséquences de ce dernier sur leur magnifique cité. Vous aurez ainsi le reste de la journée pour faire du shopping et visiter la ville à votre convenance.
Le lac d’acide.
Amis visiteurs, nous arrivons sur les rives d’un lac d’acide. Je vous déconseille fortement de tenter une baignade ici. En effet, situés au milieu de la Forêt toxique, les lacs d’acides sont des lacs rendus extrêmement corrosifs par la pollution de l’Ancien Monde. Leur acidité rend le terrain autour invivable pour la flore de la Fukaï. Cela permet ainsi aux humains de se reposer dans ces zones là sans avoir à porter de masque respiratoire. Il est donc inutile de mettre les vôtres avant de descendre.
Si vous observez bien les alentours, vous verrez derrière vous les restes d’un cuirassé de l’Ancien Monde. Cette forteresse volante, bien que clouée au sol est encore solide. C’est là que le peuple de la Vallée du Vent a trouvé refuge face à la colère des Ômus. À l’opposé, vous pourrez également apercevoir la carcasse du fameux dieu-guerrier géant dont le Prince Aspel vous a parlé un peu plus tôt. Enfin, c’est sur les berges de ce lac que s’est joué le destin de l’humanité puisque c’est ici que la Princesse Nausicaä a sauvé un bébé Ômu ainsi que son peuple. Mais je ne vous apprends rien, je suis sûre qu’Obaba s’est déjà fait un devoir de vous conter tout cela.
Mesdames, Messieurs, nous allons maintenant quitter ce monde. Afin de poursuivre notre visite, je vous remercie de récupérer vos affaires dans le vaisseau de Péjité et de me suivre pour entamer la suite du voyage.
L’univers du voyage de Chihiro.
Bienvenue dans le monde du Voyage de Chihiro. Nous embarquons maintenant à bord du train amphibie. Il vous fera ainsi découvrir le monde qui s’offre maintenant à vos yeux.
Le Monde des Esprits.
Amis voyageurs, le train vient de nous conduire dans le Monde des Esprits. Pour des raisons de sécurité, je vous exhorte fortement à ne pas quitter le groupe, à rester près de moi et à ne toucher à aucune nourriture. La Compagnie Piwwie décline toutes responsabilités si l’un des voyageurs se retrouve coincé ici parce qu’il est allé fureter là où il n’aurait pas dû. Ou s’il a mangé un plat destiné à un invité de Yubâba.
Observez autour de vous, le portail au loin est le portail d’entrée du Monde des Esprits, c’est un ancien parc à thème abandonné qui a été réaménagé par Yubâba pour en faire ce sanctuaire pour les Esprits. Tout autour de vous se trouvent des échoppes et des restaurants construit dans un style traditionnels japonais. Ces derniers permettent aux Kasuga-sama de se sustenter et de se reposer avant de rejoindre le Palais des Bains. Avant de poursuivre notre visite, je vous invite à observer la rivière. En journée celle-ci n’est qu’un simple filet d’eau, mais le soir venu, la prairie devant vous se recouvre d’eau, séparant ainsi le Mondes des Hommes du Monde des Esprits.
La Chaufferie.
Le train nous a maintenant conduits à la gare la plus proche du Palais des Bains. Il nous suffit de suivre durant quelques mètres les rails afin d’arriver à la porte arrière du Palais des Bains. En effet, afin de ne pas importuner les divinités venues se reposer, nous emprunterons le chemin des employés. Nous entrerons donc par la Chaufferie. D’ailleurs ne traînons pas, le vieux Kamajî nous attend.
Nous voici donc dans la chaufferie. C’est d’ici que partent les eaux chaudes médicinales demandées par les employés. C’est en effet le vieux Kamajî qui les créées grâce au mélange de diverses herbes dont lui seul a le secret. Nous n’allons cependant pas rester trop longtemps ici, c’est l’heure de pointe et il n’aura pas de temps à nous consacrer.
Le Palais des bains.
Et voilà, nous voici maintenant dans le grand Palais des Bains. Je vous prie de vous faire le plus discrets possible afin d’éviter de contrarier une divinité. Tout autour du vous, vous pouvez apercevoir les différents bains et les salles de repos mises à disposition des Esprits. Par ailleurs, je vous conseille de ne pas faire attentions aux remarques du personnel sur l’odeur des humains. Ils nous font le coup à chaque fois mais ils ont fini par s’habituer à nos visites touristiques. Il faut dire que le passage de la jeune Chihiro dans ce monde a changé bien des choses et adoucis bien des cœurs.
Observez donc plus bas, vous pouvez apercevoir sur votre gauche un Ushi-oni, reconnaissable à sa ramure de bœuf. Dans le bain d’à côté, les Ôtori-sama sont venus en grand nombre pour se prélasser. Enfin, si vous êtes attentifs, vous pourrez peut-être croiser dans les couloirs Oshira-sama – le dieu du Radis – qui aime beaucoup déambuler dans le Palais. Nous avons de la chance, aujourd’hui aucun Okusare-sama ne s’est présenté. La dernière fois que cela s’est produit la Compagnie Piwwie a annulé la visite des Bains, tant l’odeur y était insupportable…
Le bureau de Yubâba.
Nous voici maintenant au dernier étage dans le bureau de Yubâba. Ne vous en faites pas, depuis le passage de Chihiro dans son établissement elle est devenue plus facile à vivre et nous laisse y accéder durant son absence. Admirez le faste et le luxe de ses appartements, il faut reconnaître qu’elle ne manque pas de goût. Ne faites pas attention aux trois têtes venues nous rejoindre, elles ne sont pas méchantes et sont même bêtes comme leurs pieds – qu’elles n’ont pas, je le sais bien, inutile de me le faire remarquer ! Je vous incite cependant à rester silencieux afin de ne pas réveiller Bô, le fils de Yubâba. Son caractère s’est peut être assoupli ces derniers temps, mais il n’en reste pas moins fortement grognon au réveil.
Juste avant de partir, je vous prie de bien vouloir passer sur la terrasse, vous aurez ainsi une vue magnifique sur l’ensemble du Monde des Esprits. D’ailleurs, si vous ouvrez bien les yeux, vous apercevrez peut-être Yubâba sous sa forme d’oiseau en train de surveiller son domaine. Ou même Haru, le dragon. Je vous propose ensuite de redescendre jusqu’à la gare pour rejoindre notre dernière escale dans ce monde, la maison de Zenîba, sœur jumelle de Yubâba.
La maison de Zenîba.
Et oui, cher voyageurs, Yubâba a une sœur jumelle. Mais Zenîba n’a rien à voir avec elle même si elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. En effet, leur caractère est diamétralement opposé. Ce qui explique pourquoi Zenîba vit dans cette petite maison. Ne vous fiez pas à vos yeux, l’endroit semble rustique, mais avec la magie, il est facile d’y vivre. Si vous êtes curieux, je vous encourage à profiter du savoir-faire de Zenîba pour prendre un cours de filage de ruban magique. Vous pourrez d’ailleurs repartir avec votre propre création si vous le souhaitez.
Nous achevons maintenant notre voyage dans ce monde. Une fois de plus, je vous demande de me suivre pour le changement de transport.
L’univers autour de Porco Rosso.
Nous voici maintenant dans le monde de Porco Rosso. La compagnie Piwwie met à votre disposition son hydravion de première classe, fabriqué par Fio Piccolo, afin de poursuivre la visite. Nous allons désormais survoler la mer Adriatique afin de découvrir un peu de ses mystères.
Le ciel et la mer de l’Adriatique.
Amis voyageurs, je vous convie à vous coller aux hublots et à ouvrir grand les yeux, en effet, nous survolons maintenant la mer Adriatique et son ciel est le territoire de nombre de pirates du ciel comme les Mamma Aiuto. Néanmoins nous sommes sous la protection de Porco Rosso, ce qui devrait décourager même les plus téméraires des pirates du ciel. Et oui, si vous ouvrez l’œil vous apercevrez, au-dessus de nous, notre escorte et son célèbre hydravion rouge. Autant vous dire que nous ne risquons pas grand-chose.
En-dessous de nous, se trouve donc la mer Adriatique. Vous pouvez voir ici et là quelques bateaux de luxe et de croisière. Ils sont en général les proies favorites des pirates du ciel, lesquels fondent sur eux depuis les airs avant de les aborder et de leur dérober leurs biens. Néanmoins, de plus en plus de compagnie – à l’instar de la nôtre – payent une escorte afin de se prémunir contre ces attaques. Porco va d’ailleurs nous accompagner jusqu’à son île où nous passerons la nuit.
L’île de Porco.
Mes amis, bienvenue sur l’île de Porco Rosso. Comme vous avez pu le constater, l’accès à cette dernière est relativement bien dissimulé ce qui assure à notre hôte une relative sérénité. Des tentes sont installées un peu partout sur la plage, vous trouverez sur votre billet le numéro de celle qui vous est attribuée pour la nuit. Si vous voulez vous y reposer avant le repas n’hésitez pas. J’invite également ceux qui le souhaitent à piquer une tête dans le lagon avant la veillée de ce soir. L’eau y est agréable – quoiqu’un peu fraîche – et revigorante.
Pour les curieux, si vous le lui demandez gentiment, notre hôte se fera un plaisir de vous raconter ce soir quelques-unes de ses plus célèbres aventures. Je vous déconseille cependant fortement de lui demander de vous raconter les circonstances de sa transformation en cochon. Le traumatisme est encore vif et il n’en parle qu’à ses amis proches. Je pourrais néanmoins vous les raconter plus tard, lorsqu’il ne sera plus à portée de voix.
L’Hôtel Adriano.
J’espère que vous avez passé une nuit reposante. Nous avons maintenant rejoint l’Hôtel Adriano. Cet hôtel-bar, tenu par Gina est l’un des plus grand repaire de pirates de l’Adriatique. Néanmoins la patronne a une règle simple : pas de piraterie aux alentours. C’est donc l’occasion ou jamais d’approcher de près quelques-uns des plus célèbres chasseurs de primes du secteur. Je vous propose donc de rejoindre le bar et de vous trouver une table pour savourer un verre en musique. Néanmoins, je vous conseille fortement – surtout si vous êtes un homme – de ne pas trop approcher Gina. En effet, tous les pirates du coin sont amoureux d’elle. Ils s’avèrent, en plus, farouchement protecteurs. Vous risqueriez donc de vous mettre dans les ennuis. Contentez-vous d’admirer en silence la jeune femme et profitez de sa voix mélodieuse de chanteuse durant notre escale.
L’atelier de Grand-Père Piccolo.
Dernière étape dans ce monde, nous allons passer par les ateliers Piccolo à Milan. Notre hydravion a vu le jour ici, dessiné et créé par Fio Piccolo, la petite fille du propriétaire. C’est également ici que Porco Rosso vient faire toutes ses réparations. Et n’allez pas croire que sous prétexte qu’il y n’y a que des femmes qui travaillent dans cet atelier, que le boulot sera mal fait. Au contraire, elles sont exigeantes avec elles-mêmes et particulièrement dures à la tâche en plus d’être débrouillardes. Si vous en avez le temps – et qu’elle n’est pas trop occupée – demandez donc à Fio de vous raconter l’aventure qu’elle a vécue au côté de Porco. Vous ne le regretterez pas.
Notre hydravion ayant besoin d’une sévère révision, notre voyage à son bord s’achève ici. Le transport suivant vous attend deux quais plus loin, je vous remercie donc de vous y rendre rapidement une fois que vous aurez récupéré vos affaires.
L’univers de Totoro.
Amis voyageurs, vous voilà maintenant dans l’univers de Totoro. Nous allons emprunter le Chat-bus, plus à même de se déplacer dans cet univers.
La maison familiale.
Notre premier arrêt se fait donc à la maison de Meï et Satsuki, où elles vivent avec leurs parents et leur petit frère. La maison, comme vous pouvez le constater est très traditionnelle. D’ailleurs, ici pas de salle de bain moderne mais une pièce, à l’arrière du bâtiment où l’eau est chauffée au bois. Pour ceux que cela tente, je vous conseille quand même de tester ce bain, vous verrez c’est finalement très agréable. Aux alentours vous pouvez voir la forêt voisine, notre prochaine destination et notamment le camphrier de Totoro, immanquable vu d’ici. Plus près, juste à l’arrière de la maison, se trouve le potager et la petite chênaie plantée par Meï et sa sœur il y a quelques temps. Grâce à la magie proche de Totoro, les glands se développent assez vite et d’ici peu, les filles pourront profiter d’une petite forêt personnelle…
Nous allons maintenant suivre Meï qui va nous guider dans son passage secret pour rejoindre notre destination suivante : la forêt.
La forêt magique.
Étonnant ce passage n’est-ce pas ?
Comme vous l’a sans doute raconté Meï, c’est plus ou moins par hasard qu’elle l’a découvert. D’ailleurs, ce passage ne s’ouvre qu’à certains moments, ou pour certaines personnes. Aussi si à l’issue de notre traversée vous vous retrouvez inexplicablement de nouveau dans le jardin, ne paniquez pas et remontez à bord du Chat-bus. Il contournera la forêt pour rejoindre le reste du groupe au temple. Pour beaucoup cette forêt n’est en effet qu’une simple forêt abritant un temple. Mais pour ceux qui savent observer, une multitude de petites créatures inhabituelles – comme les noiraudes – peuvent être entrevues. Aussi, je vous enjoins à vous faire discrets et observateurs pour tenter votre chance.
L’arbre de Totoro.
Au cœur de la forêt, dans le camphrier géant aperçut plus tôt vit le paisible et impressionnant Totoro. Nous allons maintenant rejoindre son repère et croiser très fort des doigts pour qu’il soit accessible. Et oui, comme pour l’accès à la forêt, le repère secret de Totoro n’est pas toujours visible. Mais aujourd’hui nous avons la chance d’avoir Meï à nos côtés. Elle est une grande amie de Totoro, celui-ci devrait donc nous laisser passer. D’ailleurs tendez l’oreille et écoutez. Ce grognement n’est pas celui d’un orage en approche mais bel et bien les ronflements de Totoro. Il est donc chez lui, en pleine sieste. Avec un peu de chance il se réveillera à notre arrivée.
Je vous propose, avant de repartir, de remonter une dernière fois à bord du Chat-bus pour grimper tout au sommet du camphrier, où Totoro devrait nous rejoindre d’ici peu pour nous faire une petite démonstration de ses pouvoirs. En l’attendant, vous aurez tout le loisir de profiter d’une vue magnifique sur la campagne et les rizières environnantes.
Ainsi s’achève notre voyage dans cet univers. Nous allons maintenant laisser le Chat-bus pour un nouveau transport équipé comme il se doit pour rejoindre notre prochaine destination. Merci de prendre gare à de ne rien oublier à son bord.
Le monde du Château dans le ciel.
Mesdames et Messieurs, nous devons désormais embarquer à bord d’un dirigeable afin de rejoindre l’univers du Château dans le ciel. C’est la famille de Dora qui s’occupe de cette partie de notre voyage. Ne vous en faites pas, ce sont certes des pirates du ciel, mais la compagnie Piwwie les paye pour prendre soin de vous durant le trajet.
Gondoa.
Nous commençons donc la visite de cet univers par le royaume de Gondoa, là où la jeune Sheeta a vécu pendant son enfance. C’est une vallée paisible située entre les Montagnes que vous apercevez au loin. D’ailleurs, sur la colline la plus proche vous pouvez voir la ferme dans laquelle la jeune Sheeta a grandi.
Le village et la Mine.
Nous rejoignons maintenant le village Minier de Pazu. Ici, tout le monde vit de la mine située juste à côté. Les gens y semblent bourrus et sombres de premier abord, mais ils cachent un grand cœur et un courage exemplaire. Je vous propose de visiter la mine, ainsi que quelques couloirs aménagés pour les visites. Le reste est inaccessibles aux touristes non-accompagnés en raison du risque de se perdre. En effet, cette mine est un véritable labyrinthe souterrain.
Néanmoins, pour les voyageurs ayant souscrit à la visite compète de la mine, je vous invite à attendre ici Papy Pom, c’est lui qui vous guidera pendant une heure dans les méandres de ce royaume souterrain. Il vous racontera dans le même temps des histoires de sa jeunesse et vous apprendra à reconnaître les roches autours de vous. Pour les autres, je vous propose de remonter jusqu’au village où Pazu nous attend pour un petit spectacle de musique et de vol aérien qu’il a monté avec ses oiseaux.
La forteresse de Tedis.
Nous sommes maintenant juste devant la forteresse de Tedis. Du moins, ce qu’il en reste après qu’un robot géant de Laputa, réveillé par inadvertance par la jeune Sheeta ait totalement détruit cette place forte. Vous pouvez néanmoins encore apercevoir la carcasse dudit robot au milieu des pierres. L’endroit a été laissé tel quel afin d’en faire un sanctuaire et un mémorial pour tous ceux ayant trouvé la mort ici. Je vous remercie donc de respecter la solennité des lieux.
Nous allons maintenant prendre notre envol pour le Château dans le ciel. Je vous prie de ne pas traîner dans les coursives, afin de ne pas gêner l’équipage durant le vol et les manœuvres. En effet, pour accéder au Château il va nous falloir traverser un repaire de Dragon, et nous allons être fortement secoués.
Le royaume de Laputa.
Mesdames et messieurs, sur votre droite vous pouvez maintenant admirer Laputa, le Château dans le ciel. Les grands lecteurs n’auront sans doute pas manqués de faire le rapprochement entre le nom du royaume et le troisième roman des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift.
Nous allons nous poser sur la partie supérieure de Laputa. Autrefois, la cité volante était bien plus grande, mais Sheeta et Pazu, pour éviter qu’elle ne tombe aux mains d’un mégalo ont dû détruire la pierre volante permettant à la cité de se déplacer. Il en a résulté que toute la partie inférieure s’est effondrée dans la mer juste en dessous de nous. Ne reste donc maintenant que le Château en lui-même et ses jardins. Je vous encourage vivement à aller y jeter un œil, ils en valent vraiment le coup. Prenez garde néanmoins à ne pas toucher aux nids d’oiseaux éparpillés un peu partout. Le dernier robot – gardien de la cité – risquerait de se mettre en colère.
La visite de ce monde étant achevée, je vous invite maintenant à remonter à bord du Château Ambulant qui vient de nous rejoindre. C’est en effet en compagnie d’Hauru et de Calcifer que nous allons achever notre voyage.
Le Japon plus ou moins contemporain.
Et oui, chers voyageurs, notre visite se déroule aussi dans le temps. Ce voyage temporel est possible, une fois encore, grâce à la magie de Calcifer et Hauru. Alors accrochez-vous bien, nous allons effectuer quelques sauts dans le temps pour rejoindre nos prochaines escales.
L’univers de Princesse Mononoke.
Nous voici à présent dans le Japon médiéval où prend place l’univers de Princesse Mononoke.
Le Village des Emishis.
Nous commencerons la visite de ce monde par le village natal des Emishis, le peuple du prince Ashitaka. Vivant à l’écart du monde et du progrès, c’est malheureusement un peuple qui meurt petit à petit. Le village, est construit de manière traditionnelle. La plupart des habitations, comme vous pouvez le voir sont construites sur pilotis. Le village compte en outre une Tour de Guet, permettant de surveiller les alentours et la forêt. Les Emishis sont dirigés par un Prince – ce fut longtemps le rôle d’Ashitaka – lequel prend conseils auprès de la Chamane du village. Cette dernière est capable de faire parler les pierres afin de connaitre les intentions et volontés des dieux de ce monde.
L’Arbre-mère des Kodama.
Nous voici maintenant devant l’arbre-mère des Kodama, aussi appelé Sylvains. Ils sont les esprits et l’âme de la forêt. Ne craignez rien, ils sont totalement inoffensifs. Leur présence est signe d’une forêt saine et bien portante. Aussi je vous remercie de préserver la pureté de cet endroit en évitant d’y jeter vos déchets. En outre, je vous conseille, de retour chez vous, de bien ouvrir les yeux, peut-être qu’au détour d’une forêt que vous pourrez apercevoir, là-bas aussi, ces petits êtres attachants. Profitez de notre traversée de la forêt pour vous ressourcer et profiter du calme qui se dégage de ces lieux. Pour qui sait observer et écouter, la forêt peut révéler bien des secrets, je vous invite à y prêter attention.
Le Village de Tatara.
En sortie de la forêt des Sylvains, nous arrivons au village de Tatara. Il a été récemment reconstruit suite à la chute du Faiseur de Montagne qui l’a entièrement détruit. C’est ici que vit désormais Ashitaka, le Prince des Emishis. Ce village est très fortement protégé comme vous pouvez le constater. En effet, les habitants sont actuellement en paix avec les êtres de la forêt mais la méfiance générale n’a jamais vraiment disparue. Aussi ils préfèrent encore vivre derrière de hautes barricades afin de se prémunir des attaques éventuelles.
Les villageois forment une communauté en marge de la société et en quête d’indépendance. Ici la solidarité et l’intérêt commun prévalent, aussi je vous enjoins à ne pas rechigner si l’on vous demande un service. C’est à ce prix que vous pourrez passer la nuit à l’abri derrière sa palissade de bois. Dans la soirée, s’ils ont un peu de temps Toki et Kuruko viendront vous raconter un peu plus en détail leur monde de vie.
Les Forges.
Je vous propose, maintenant que vous avez passé une nuit reposante au cœur du village, de monter jusqu’au Forges, installées au sommet de celui-ci. Ce village et ses forges sont, aujourd’hui encore, dirigés par Dame Eboshi, laquelle a regroupé autour d’elle nombres de laissés pour comptes et marginaux. Comme une petite troupe d’ex-prostituées et quelques lépreux. Ils ont néanmoins tous trouvés ici une vie, certes difficile, mais plus acceptable qu’en dehors. Comme vous pouvez le constater en jetant un œil dans le bâtiment d’à côté, les soufflets de la forges sont activés par les femmes du village. C’est un travail éreintant, mais qui leur convient plus que leur précédent métier. En outre, ne vous fiez pas aux apparences. Elles savent se battre, tirer au mousquet et défendre leur village lorsque les hommes sont absents.
En marge des Forges, se trouve l’atelier de fabrication des mousquets. Isolé du reste du village, c’était ici que vivaient et travaillaient les lépreux avant que la spectaculaire renaissance du Faiseur de Montagne ne soigne tous les malades du village. Ils étaient en charge de la conception et de la fabrication des mousquets. La précision de leurs armes s’est avérée déterminante lors du combat qui opposa le village aux samouraïs du Seigneur Asano.
La forêt du Shishi-gami.
En quittant le village de Tatara, nous allons maintenant nous enfoncer dans la forêt des dieux. Les plus observateurs d’entre vous aurons noté que la forêt est bien jeune. C’est parce qu’à la mort du Faiseur de Montagnes tout a été détruit avant d’être remplacé par une prairie en fleurs. Petit à petit les arbres ont repris leur place. Mais ils sont encore loin d’être semblables à ceux qui régnaient là autrefois. Aussi, afin de ne pas perturber plus que ça l’équilibre fragile des lieux et d’éviter de froisser les dernières divinités présentes, je me permets de vous rappeler qu’il est FORMELLEMENT INTERDIT d’y jeter le moindre déchet ou d’y détruire la moindre plante.
Autrefois nous pouvions trouver ici des animaux géants, capable de parler et de raisonner. Mais avec le temps, ces derniers se sont éteints. Si vous êtes attentifs, vous pourrez néanmoins peut-être apercevoir les derniers de leurs représentants : deux jeunes loups géants, accompagnés d’une jeune fille. Mais il faudra pour cela faire preuve de patience et de discrétion, ces derniers n’apprécient que peu les hommes. Et lorsque l’on sait que se sont lesdits hommes qui sont à l’origine de la mort de Moro – leur mère – d’Okotto, le dernier des dieux sanglier et du Shishi-gami – le dieux-cerf – on peut le comprendre. Mais il me semble qu’hier soir le Prince Ashitaka vous a conté cette histoire bien mieux que je ne saurais le faire…
Notre première escale dans le temps est achevée, nous partons maintenant pour le Japon des années 1920-1930. Merci de bien vouloir tous revenir à bord du Château Ambulant afin de ne pas rester coincé dans ce monde médiéval.
L’univers du Vent se lève.
Mesdames, Messieurs, derrière la porte du Château se trouve désormais le Japon des années 1920-1930. Je vous souhaite une bonne visite dans l’univers du Vent se lève.
Tokyo et son université impériale.
Nous voici maintenant dans la région de Kanto, quelques mois après qu’un d’un séisme ait détruit une grande partie de celle-ci et touché la ville de Tokyo. Comme vous pouvez déjà l’apercevoir, la reconstruction a bien commencé. Nombreuses habitations ont été détruites lors du séisme et quelques quartiers ont brûlés suite à l’incendie qu’il a déclenché. Mais l’université impériale a eu la chance d’échapper au pire. Si vous avez de la chance, peut-être apercevrez-vous Jirô quelque part parmi la foule des étudiants… Nous allons d’ailleurs bientôt retrouver son ami Honjô qui nous organisera une visite de l’université. Je crois qu’il en profitera pour vous raconter le combat que ses amis et lui ont mené contre l’incendie. Je vous invite également à profiter de la visite pour observer l’architecture de l’université et des quartiers alentours, elle est typique des années 1920.
Nagoya et l’usine Mitsubishi.
Nous avons maintenant rejoint Nagoya où est installée l’usine Mitsubishi. C’est ici que sont pensés et construit les avions de guerre du Japon. Nombres d’ingénieurs et artisans y travaillent d’arrache-pied en espérant redresser l’économie et la gloire de leur pays. Nous allons discrètement traverser les bureaux. Je vous invite à jeter quelques discrets coups d’œil sur les plans qui traînent autour de vous, il s’agit là de grands projets en cours. Afin de ne pas déranger les ingénieurs durant leur réunion nous n’allons cependant pas nous attarder.
Je vous propose donc de rejoindre le terrain d’essai à quelques kilomètres de là. On m’informe qu’un test de vitesse sur un des nouveaux prototypes d’avion va bientôt commencer. Il est toujours très intéressant d’y assister et nous sommes invités par Monsieur Hattori, le responsable des projets aéronautiques, à l’y retrouver. J’espère simplement que cet essai se passera mieux que le précédent. La dernière fois la Compagnie Piwwie a dû évacuer les lieux en vitesse pour permettre aux secours d’intervenir… Et oui, ces séances ne sont pas sans risques malheureusement.
L’Hôtel Kusakaru.
Afin de nous reposer, je vous propose maintenant de passer la nuit et la journée suivante à l’hôtel. Vous trouverez là-bas tout ce qu’il faut pour vous détendre. Pour les sportifs, des courts de tennis sont à votre disposition. Pour les artistes vous pouvez louer du matériel de peinture. Je vous invite fortement à profiter de la beauté des paysages alentours pour laisser parler votre inspiration. Si certains préfèrent rester dans leurs chambres en attendant le repas du soir, vous pouvez bien évidement les rejoindre dès à présent.
Pour les éventuels curieux, je crois savoir que Monsieur Castorp se trouve dans la grande salle. C’est un féru de littérature et de politique internationale toujours prêt à partager une bonne discussion avec quiconque. N’hésitez donc pas à aller l’y retrouver. Enfin, pour ceux que cela intéresse, je vous propose une petite balade aux alentours. En effet, Mademoiselle Nahoko Satomi m’a fait découvrir il y a quelques temps un petit coin de forêt qui en vaut le détour. Je vous propose de vous y conduire aujourd’hui afin de profiter de la sérénité et du calme des lieux.
La maison de Monsieur Kurokawa.
J’espère que vous avez bien profité de cette journée de détente et de relâche. Nous voici de retour à Nagoya où Monsieur Kurokawa nous ouvre les portes de sa maison le temps d’une rapide visite. Vous pourrez ainsi découvrir l’intérieur d’une habitation japonaise des années 30. C’est dans une de ses chambres d’ami que vécurent pendant un temps Jirô et sa femme Nahoko. Le premier était recherché par la police secrète car soupçonné de dissidence politique. La seconde était atteinte de la tuberculose, mais refusait que quitter son mari pour aller se faire soigner.
Prenez le temps de déambuler dans les diverses pièces de la maison, vous pourrez ainsi vous imprégner du mode de vie de l’époque. Je crois d’ailleurs savoir que Madame Kurokawa a préparé le thé. Pour ceux que ça intéresse elle pourra sans nul doute vous parler plus longuement de la tragique histoire de Jirô et Nahoko. Elle pourra également vous raconter la cérémonie de mariage, qui fut organisée ici dans le plus grand des secrets.
Le Sanatorium.
Nous achevons notre visite par le Sanatorium. À l’époque nombreuses personnes étaient atteintes de la tuberculose mais les soins étaient loin d’être aussi efficaces que maintenant. On pensait alors que le repos et le grand air était le meilleur remède à la maladie. Les malades étaient donc invités à venir s’installer ici et à profiter de l’air et du soleil. Emmitouflés dans des couvertures ils passaient donc leurs journées sur la terrasse à attendre et espérer que leur mal passe. C’est ici qu’est venue mourir Nahoko lorsqu’elle comprit qu’elle était désormais trop malade pour s’en sortir. Elle refusait en effet que son mari et ses amis la voient péricliter. Madame Kurokawa vous a sans doute parlé de son départ et de la tristesse que cela a apportée dans leur maison.
Paradoxalement ce fut le jour même de sa mort, que Jirô apprit que l’avion qu’il avait conçu venait de battre le record de vitesse… Je sais, nous achevons la visite de cette époque sur une note plutôt triste. Mais à travers les témoignages de chaque personne que vous avez rencontrée, j’espère que vous en avez appris un peu plus sur cette difficile époque. Et n’oubliez surtout pas la leçon enseignée par Nahoko et Jirô : « il faut tenter de vivre. »
Nous allons maintenant prendre la direction de notre dernière escale dans le temps dès que tout le monde sera revenu à bord.
L’univers de la Colline aux Coquelicots.
Amis voyageurs, vous voilà maintenant arrivés en 1963, à un an des jeux olympiques de Tokyo. Je vous souhaite une bonne visite dans l’univers de la Colline aux Coquelicots.
Yokohama.
Nous voici donc cette fois à Yokohama. À cette époque, c’est encore une petite ville portuaire quadrillée par de petites échoppes et des maisons. Comme vous le voyez, on y circule en bus, à vélo ou en voiture. Autour de vous, vous pouvez reconnaître le parc Yamashita, le New Grand Hotel, la tour Marine ou encore la gare de Sakuragichô. Sur le bas de la ville, se trouve le port, l’un des plus importants à cette époque. Nombreux bateaux circulent dans les eaux autours de celui-ci et le commerce et le transport de fret sont une part importante de l’activité portuaire de la ville.
En haut de la colline, vous apercevez la villa des coquelicots, notre prochaine destination. Préparez-vous, il va falloir grimper !
La Villa des Coquelicots.
Nous voici devant la Villa des Coquelicots, que la jeune Umi a bien voulu ouvrir pour notre groupe de touristes. D’ici, vous avez une vue magnifique sur la ville et la mer ainsi que sur le lent ballet des bateaux. La villa en elle-même est une maison traditionnelle japonaise. Autrefois il s’agissait d’un hôpital, mais elle est maintenant aménagée en pension pour jeunes filles. Ainsi, elle abrite à l’étage les chambres tandis que les pièces communes se trouvent au rez-de-chaussée. N’hésitez surtout pas à questionner notre hôtesse sur les origines de la bâtisse, elle se fera une joie de vous en parler. Ceux qui sont déjà passés par le jardin ont peut-être noté la particularité de cette maison : un mât qui se dresse au milieu de celui-ci. Tous les matins, Umi y hisse les pavillons maritimes en hommage à son père.
Le Quartier Latin.
Impossible de passer dans la ville sans s’arrêter devant le Quartier Latin. Celui-ci sert de foyer aux étudiants du lycée voisin. Aujourd’hui le bâtiment est entièrement rénové grâce au concours des lycéennes qui ont lancé une grande opération de nettoyage afin de préserver ce fleuron de l’histoire menacé de destruction. Si vous trouvez son architecture – plutôt occidentale – étrange, attendez un peu d’être à l’intérieur. Les étudiants y ont aménagé – autour d’un escalier circulaire menant aux étages – différents cabanons abritant leurs divers clubs. Je vous conseille d’ailleurs de prendre garde au président du club de philosophie. En manque de membres, il est prêt à intégrer n’importe qui dans son club afin de disserter sur Nietzsche ou Socrate.
Au dernier étage, vous trouverez le bureau du journal du lycée, tenu par les jeunes Shun et Shiro dont Umi vous a parlé un peu plus tôt. Avec elle, ils ont été les porteurs de ce projet de rénovation. Si vous le souhaitez, vous pouvez donc faire un détour par leur bureau pour les féliciter pour leur superbe travail.
Chers visiteurs, notre voyage dans le monde merveilleux de Miyazaki s’achève ici. Dans quelques instants – le temps pour Hauru et Calcifer d’effectuer les rites magiques – nous serons de retour à notre époque et dans notre ville de départ. Je vous remercie de veiller à ne rien oublier dans vos chambres ou dans les salles communes du Château Ambulant. La compagnie Piwwie espère que vous avez passé un agréable moment à voyager à nos côtés. Si vous avez apprécié ce voyage, n’hésitez pas à laisser un pourboire à l’intention de Dora. Un morceau de poisson pour le Chat-bus. Ou encore une bûche pour Calcifer, en remerciement des efforts fournis ! En outre, sachez que, pour toutes demandes de précisions et d’informations sur ces différents univers, votre guide touristique Arcadie reste entièrement à votre disposition.
Pour conclure, n’hésitez pas à nous faire savoir, via notre sondage, quels sont parmi les divers univers de Miyazaki, les lieux que vous avez préférés (jusqu’à 8 choix autorisés). Laissez-nous également un commentaire sur ce voyage afin de nous faire savoir ce qui vous a plu/déplut.
Enfin, si vous avez apprécié la visite, n’hésitez pas à recontacter notre compagnie pour d’autres voyages. Nous avons toute une liste de circuits divers que nous organisons dans des mondes plus surprenants les uns que les autres.
Quel bel article !
Merci beaucoup.