Les nains The Hobbit, bagarre

Baston – 5 manières de déclencher et conclure une bagarre.

Bonjour à tous, je suis Arkädy, la guide elfique spécialiste de l’univers du Hobbit et du Seigneur des Anneaux. Après avoir vu les films et lu le roman, j’ai voulu me pencher un peu sur l’univers du Hobbit. Et surtout sur le caractère des personnages. J’ai donc imaginé ces petites mises en situation, à partir de ce qu’on sait des personnages et de leur comportement. Voici donc 5 méthodes (à la manière naine !) de déclencher une bagarre, suivi par 5 méthodes pour les conclure !

5 manières de commencer une bagarre.

À la manière de Nori

Il n’en a pas l’air comme ça Nori, mais c’est un sanguin. Un gars qui réfléchit après avoir cogné. Et il ne lui faut pas grand-chose pour le faire sortir de ses gongs, une blague mal interprétée, un sourire ou un rire dans sa direction ou celle d’un de ses frères, et le voilà qui déclenche une mêlée.

Sans prendre le temps de réfléchir, il distribue coups de pied et coups de poing à gogo. Parfois même, il va jusqu’à mordre l’adversaire et mieux vaut l’éloigner de tout objet contondant, ou votre vie pourrait raccourcir drastiquement. Et alors qu’Ori se jette à son tour dans la bataille pour prêter main forte à son frère, alors que Dori peste contre « ce crétin de Nori qui ne sait pas se retenir », avant de se mêler à son tour au combat pour « protéger son faible et innocent petit Ori », Nori réalise qu’il faudrait vraiment qu’il apprenne à se contenir un peu et à réfléchir avant d’agir, histoire de ne plus déclencher les hostilités à chaque taverne.

Non, parce que la Comté est encore loin, et à ce rythme ils n’y parviendront pas vivants.

À la manière de Bofur

Mais ça partait d’un bon sentiment à la basse.

Non, vraiment. La jeune fille était charmante et souriante, elle avait même rigolé à son trait d’humour tandis qu’elle les servait. Le repas avait été agréable, la bière avait coulé à flot et la fille était de moins en moins farouche. Quand il avait glissé une main autour de sa taille pour l’attirer sur ses genoux, elle s’était laissée faire, quand il avait posé sa main sur sa cuisse elle avait souri, quand il s’était penché pour l’embrasser… il avait reçu un pain ! Ulcéré d’être ainsi coupé dans sa tentative de rapprochement, Bofur s’était aussitôt jeté sur le malotru, pour lui apprendre à s’occuper de ses affaires plutôt que de celles des autres. Il n’en avait pas fallu plus pour que le bouillant Bifur et le loyal Bombur se mêlent au combat face aux amis du malappris.

Une bagarre généralisée, une auberge détruite, trois nains à la porte dorlotant leurs bobos et quelques explications plus tard, Bofur s’était promis, la prochaine fois, de commencer par demander à la donzelle si elle n’avait pas un fiancé avant de commencer la drague.

À la manière de Dwalïn.

Dwalïn a toujours été un bagarreur.

Plus jeune, il était comme Nori. Un simple mot de travers entraînait une réaction disproportionnée de sa part et une perte – souvent brutale – de connaissance pour son adversaire. Qui n’avait souvent rien de demandé et se réveillait en se demandant ce qui lui était tombé dessus. Avec le temps, il avait appris à contenir ses pulsions. A retenir son tempérament et à choisir ses combats avec sagesse – quel intérêt de provoquer un freluquet incapable de le combattre correctement ? Quitte à taper sur quelqu’un, autant que ça en vaille la peine. Et tandis qu’il se dirige vers la Comté, il songe que le groupe d’individus, louches et visiblement mal intentionnés envers la caravane de marchand qui avance tranquillement un peu plus loin, lui fournirait une brillante et amusante distraction.

C’est donc avec un sourire purement provocateur et une farouche envie de se dégourdir les muscles, que Dwalïn déclenche la première – mais sans doute pas dernière – bagarre de son périple. S’il peut rendre service au passage, pourquoi se gêner ?

À la manière d’Oïn

Etre sourd ça a des avantages. Surtout quand on se retrouve invité à diner chez des elfes et à devoir supporter leur musique – d’enterrement, dixit Nori. Sans parler des vocalises d’un roi gobelin mélomane qui tiennent plus du massacre musical que du chant.

Mais ça peut aussi avoir des désavantages. Et alors que la bagarre se généralise à l’auberge de Lakeville, alors qu’il esquive les coups de poings et les rends sous les regards blasés de ses compagnons de route, alors que son adversaire semble totalement perdu et ne semble pas avoir compris les raisons de son attaque, Oïn se dit que, peut-être, il a mal compris les paroles de ce jeune humain, qu’il n’y avait, peut-être, pas lieu de cogner comme un sourd – c’est le cas de le dire –, parce qu’en réalité il ne l’a, peut-être, pas vraiment insulté… Peut-être a-t-il simplement demandé un renseignement quelconque, ou en tout cas, rien qui ne justifie cette bagarre ? Ce qui expliquerait pourquoi le reste de la compagnie le laisse se débrouiller tout seul.

Fichue surdité, tiens !

À la manière de Thorïn

Lui, c’est le champion toutes catégories. Non, non, il n’y a rien à redire – d’ailleurs qui oserait donc dire quelque chose au, de nouveau, Roi sous la Montagne ? – personne ne peut l’égaler dans ce domaine.

À détester les elfes aveuglement, à ne rêver que de retrouver la splendeur passée d’Erebor, à ne voir que son Arkenstone et son trésor, à envoyer bouler les humains, à refuser d’écouter Bilbo, Gandalf, Balïn – tous ceux qui voulaient l’arrêter en fait – et la voix de la sagesse, Thorïn a tout gagné. Alors qu’il observe l’armée elfique et humaine s’amasser devant les porte de sa Montagne, alors qu’il essaye désespérément de voir au loin si l’armée de Daïn n’est pas en route pour lui prêter main forte, alors qu’il maudit le semi-homme pour lui avoir joué un si vilain tour en le volant lui, alors qu’il exhorte une dernière fois ses compagnons au combat, Thorïn réalise que, dans sa folie, bien plus qu’une simple bagarre de taverne, il vient carrément de déclencher une guerre.

Non, rien à redire. Chapeau l’artiste, tout le monde applaudit des deux mains !

 

Et voici maintenant comment finir ce qu’on a commencé !

5 manières de conclure une bagarre

À la manière de Dori.

C’est-à-dire avec un bon coup sur la nuque pour assommer ce crétin de Nori et le faire sortir de la taverne. Surtout que le pauvre bougre qu’il vient d’agresser n’a absolument rien dit ou fait qui justifie un tel esclandre. C’est donc en trainant par le col derrière lui un Nori inconscient et par l’oreille un Ori récalcitrant que Dori quitte royalement la taverne. Mettant fin au chambard déclenché par son sanguin de frère.

Ah, la famille !

À la manière de Bifur.

En fonçant dans le tas donc. Bon, ok, il n’avait pas compris le sujet de la bagarre. Ok, visiblement Bofur était en tort. D’accord il n’aurait pas dû donner un grand coup dans ce pilier. Mais est-ce vraiment sa faute si les auberges humaines sont si fragiles et si mal conçues ? En tout cas, songe-t-il en voyant l’auberge finir de s’effondrer, ça a eu le mérite de mettre fin à la bagarre.

À la manière de Dwalïn.

Ce qu’il y a de bien avec Dwalïn c’est que s’il sait commencer les bagarres, il sait très bien les conclure aussi. Et pour ça il ne lui faut pas grand-chose. Avec une hache bien affûtée, les quelques marauds qui s’en prennent sous ses yeux à une caravane de marchand se transforment bien vite en tas de chair informe. Dans un flot de sang et des hurlements, bien sûr.

On a la classe ou on ne l’a pas !

À la manière de Gloïn.

Parfois, il a la nette impression que c’est lui l’ainé de la famille. Surtout quand il doit gérer son frère et les conséquences de sa surdité. Heureusement qu’il a un ascendant certain sur Oïn. Il lui suffit d’un regard noir, parfois accompagné d’un soupir blasé – que son frère n’entendra pas mais lira sur ses lèvres – pour que ce dernier comprenne qu’il s’est encore fourvoyé et qu’il a de nouveau gaffé. Deux secondes plus tard l’affaire est réglée.

Rien de plus efficace qu’un Gloïn blasé !

À la manière de Bilbo.

Il n’est pas un nain, certes, aussi est-il absolument incapable d’en arrêter un d’un coup sur la tête comme Dori. De détruire une auberge comme Bifur. D’éventrer son adversaire comme Dwalïn. Ou de faire tout cesser d’un simple regard comme Gloïn. Mais il a un autre atout, et contre la force brute des nains, Bilbo sait utiliser son esprit. Et tandis qu’il remet l’Arkenstone au roi des Elfes, il se dit que même si Thorïn ne le lui pardonne jamais, il aura su mettre fin – sans une goutte de sang de versée – à la guerre déclenchée par le Roi sous la Montagne.

Un véritable exploit pour un épicier !

 

Voilà, j’espère que cela vous aura plu. En outre, n’hésitez pas à voter pour votre méthode préférée dans le sondage.

Sources

Le visionnage des films.
La lecture du roman.

Une touche d’imagination et de sadisme envers des personnages que j’apprécie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *