Les Mandaloriens : analyse sur un mode de vie à part.
Futurs mercenaires ou curieux du jour, je vous souhaite à tous la bienvenue sur cet article consacré aux plus célèbres mercenaires de cette galaxie lointaine, très lointaine : les Mandaloriens. Je suis Ark-a-DY, votre guide intergalactique. La compagnie Piwwie m’a chargée de rédiger ce petit guide sur les très mystérieux Mando’ade. En effet, ces derniers forment une organisation secrète, à part et très fermée, au sein de la galaxie. Néanmoins, nombreux sont ceux qui au fil des millénaire se sont sentis l’âme mandalorienne et ont choisi de rejoindre leurs rangs. C’est peut-être même votre cas aujourd’hui ! Mais si vous hésitez encore, cette analyse s’avère faite pour vous. Ensemble, nous partirons à la découverte de leur histoire, leur culture et leur mode de vie. À vous ensuite de décider si cette vie est faite ou non pour vous.
L’article sera donc découpé comme suit :
- Présentation des Mandaloriens.
- Quelques Mando’ade et clans célèbres.
- 5 raisons de rejoindre les rangs des Mandaloriens.
- 5 raisons de ne pas rejoindre les rangs des Mandaloriens.
Note : vous n’êtes pas sans savoir que Disney a promis pour fin 2019 une série live intitulée « The Mandalorian ». Bien sûr cette série sera intégrée au canon de l’univers et se passera visiblement entre le « Retour du Jedi » et le « Réveil de la Force ». Pour ne pas marcher sur leurs plates-bandes – et vous éviter tout spoil – je vais donc axer cette analyse UNIQUEMENT sur l’univers « Légende ». C’est à dire, les jeux vidéo, romans et BD de l’univers étendu et non les séries animées « Clone Wars » et « Rebels » ! Ainsi tout ce que je vais vous présenter ici est vrai, mais comme le dit si bien Obi-Wan « seulement d’un certain point de vue. » Je vous remercie donc d’en tenir compte pour la suite !
Et pour rappel : l’an 0 de référence correspond à la Bataille de Yavin, qui se déroule à la fin de l’Épisode IV – Un Nouvel Espoir.
Présentation des Mandaloriens.
Reconnaissables à leurs armures distinctives, les Mandaloriens sont une communauté multiethnique de mercenaires nomades liés par une culture commune. Formidables guerriers, ils ont élevés la guerre au rang d’art et en font une source d’honneur et de fierté.
Les Taungs, les premiers Mandaloriens.
Les Mandaloriens ont pour origine l’ancienne espèce des Taungs. Aujourd’hui éteinte, cette espèce quitta Coruscant, sa planète natale suite à un conflit sanglants avec les Zhell, ancêtres des humains actuels.
Ils prirent alors de nom de Dha Werda Verda – Guerriers de l’Ombre – et se rendirent sur la planète Roon. Là-bas ils s’établirent durant plusieurs millénaires. Avides de combats, les clans Taungs, menés par un Mand’alor – un leader unique – nommé Mandalore le Premier conquirent un grand nombre de mondes. Ils renommèrent alors l’un d’entre eux en hommage à ce chef de guerre mythique et la planète devint Mandalore. Les Taungs abandonnèrent alors leur ancien nom pour prendre celui de Mandaloriens, ou Mando’ade dans leur langue. Au fil du temps, nombreuses autres espèces entrèrent dans leurs rangs. Cela finit donc par aboutir à la création d’une société guerrière clanique multiraciale.
Au final, pour des raisons méconnues, l’espèce des Taungs déclina et s’éteignit quelques temps après les Grandes Guerre des Sith. Les Mandaloriens eux-mêmes, en tant que société, continuèrent néanmoins d’exister.
Une histoire résolument violente.
L’époque des Croisés Mandaloriens.
Mandalore le Premier créa, aux environ de l’an -7000, une nouvelle classe de soldats : les Croisés Mandaloriens. Ces derniers fonctionnaient alors en petits groupes, menant des missions selon leur volonté. En -4000, Mandalore l’Indomptable, régnait donc sur une armée certes motivée et bien équipée, mais sans grande influence ni impact. Néanmoins, le potentiel des Mando’ade n’échappa pas à Exar Kun et Ulic Qel-Droma qui venaient de débuter la Grande Guerre des Sith. Ce dernier défia alors Mandalore l’Indomptable dans un combat singulier. Vaincu par Qel-Droma, Mandalore l’Indomptable obtint la vie sauve en échange de son allégeance aux Sith.
On envoya alors Mandalore l’Indomptable et ses hommes sur la planète Onderon où ils combattirent les Chevaucheurs de Bêtes. Mais ces créatures s’avèrent de redoutables adversaires et lorsque les renforts de l’Ancienne République arrivèrent finalement sur Onderon, le Mand’alor comprit vite que la bataille était perdue. Alors qu’il ordonnait le repli, son appareil fut touché, et il s’écrasa dans l’épaisse jungle, trouvant ainsi la mort.
Le règne des Néo-Croisés.
Sous la houlette de Mandalore l’Ultime, successeur de Mandalore l’Indomptable, de nouvelles forces armées, les Néo-Croisés Mandaloriens furent mobilisées vers la fin de la Grande Guerre des Sith. Dans les années qui suivirent la fin de cette guerre, les Néo-Croisés partirent ensuite à la conquête de nombreux mondes à la frontière de l’Ancienne République, déclenchant ainsi les Guerres Mandaloriennes. C’est au cours de celles-ci que les Néo-Croisés, prirent un essor considérable, allant jusqu’à faire disparaître peu à peu les Croisés de leurs rangs.
Lorsqu’en l’an -3963, les Néo-Croisés Mandaloriens envahirent un secteur galactique de la République, les Jedi Revan et Malak, accompagnés de nombreux compagnons entrèrent à leur tour en guerre contre les Mandaloriens. Grâce au génie de Revan, les Guerres Mandaloriennes prirent fin à la Bataille de Malachor V, lorsqu’il tua en combat singulier Mandalore l’Ultime. Après cette défaite, les Mando’ade déposèrent les armes et s’éparpillèrent à travers la galaxie, retrouvant une activité nomade de pilleurs et chasseurs.
L’ère des mercenaires.
Quelques années après les Guerres Mandaloriennes, Canderous Ordo, mercenaire Mando’ad décida avec le soutien de Revan – ancien ennemi devenu allié fidèle – de réunifier les Mandaloriens. Dès lors, il prit l’appellation de Mandalore le Sauveur. Puis il lança un appel pour réunir sous la bannière du clan Ordo les anciens Croisés et Néo-Croisés éparpillés. Quelques années plus tard pour se venger des Sith – qui avaient conduit les Mandaloriens à la défaite – Ordo s’allia à l’Ancienne République face à Dark Nihilus. Une fois celui-ci vaincu, Mandalore le Sauveur passa alors le reste de sa vie à consolider et à augmenter la puissance des Mandaloriens.
C’est ainsi qu’une nouvelle mentalité vit le jour : de conquérants ils devinrent mercenaires. Entrainement, discipline, cohésion de groupe : peu à peu leur code d’honneur et leur droiture furent reconnus de tous. Les Mercenaires Mandaloriens se taillèrent alors une réputation qu’aucun groupuscule n’avait jamais connue jusqu’alors : professionnalisme, rapidité, efficacité ! Ainsi, si les Mandaloriens étaient moins nombreux qu’avant, ils se révélèrent en revanche beaucoup plus forts individuellement. Puis, peu à peu, la communauté se reforma. Mélanges d’espèces diverses, sous l’armure tous vivaient, pensaient et agissaient en Mandaloriens venant ainsi repeupler les rangs clairsemés.
Une période de distensions internes.
Près de trois millénaires plus tard, Jaster Mereel, dirigeait ceux qui étaient devenus les Mandaloriens Véritables. Mais dans les années -60, Tor Vizsla, Mando’ad ambitieux, décida de rompre avec ceux-ci. Il forma alors une autre organisation paramilitaire : les Death Watch. Beaucoup moins fidèles à l’honneur et aux principes que les Mando’ade, les Death Watch acquirent une sinistre réputation. En -58 prit dans une embuscade sur Concord Dawn, Mereel et ses hommes firent alors la rencontre du jeune Jango Fett dont la famille venait d’être massacrée par les Death Watch. Fasciné par son courage et son sang-froid – impressionnant pour un enfant de 8 ans – Jaster recueillit alors Jango.
En -52, lorsque les Mandaloriens partirent en mission sur la planète Korda VI, ils tombèrent dans un nouveau piège des Death Watch. Voulant éviter un massacre Mereel ordonna alors le repli, mais son second, l’ambitieux Montross, lui désobéi. En allant le secourir Jaster Mereel fut trahi par celui-ci et tué par Vizsla. Montross tenta alors d’en profiter pour prendre le contrôle de l’organisation mais Jango s’interposa. Son courage, son intelligence et sa dévotion à son père adoptif et à ses camarades, lui valurent alors d’être choisi par les Mandaloriens comme nouveau chef.
Le début de la fin.
En l’an -44 Fett et ses hommes se rendirent sur Galidraan répondant à l’appel à l’aide du gouverneur local. Mais la mission était un guet-apens, organisé par Vizsla avec la complicité du gouverneur. Cernés par les vaisseaux de la République, accusés d’avoir voulu renverser le pouvoir local et d’avoir massacré femmes et enfants, les Mandaloriens firent face à un contingent d’une cinquantaine de Jedi. Malgré une résistance vaillante et acharnée les Mando’ade furent finalement dépassés et les Chevaliers Jedi capturèrent le dernier survivant de l’affrontement : Jango Fett.
En -32, après s’être échappé et avoir pris sa revanche contre Tor Vizsla, Fett décida de ne pas reformer les Mandaloriens préférant plutôt suivre la voie des chasseurs de primes… Ainsi, le peuple mandalorien – qui était retombé dans l’ombre suite au massacre de nombre de ses guerriers – se retrouva sans chef. Les clans choisirent alors eux-mêmes leurs combats et menèrent leurs batailles comme ils l’entendaient, restant relativement discrets.
Durant ce temps Jango accepta de se laisser cloner afin de fournir une armée à la République. En échange, Fett exigea un clone non altéré, un fils, Boba, destiné à perpétuer la mémoire des Mandaloriens et l’héritage de Jaster Mereel. À cette même époque il recruta les Cuy’val Dar – ceux qui n’existent plus – pour l’aider à former les commandos Clones. Sur la centaine d’instructeurs, 75 étaient des Mandaloriens qui le rejoignirent donc sur Kamino où en plus d’enseigner les techniques de combat, ils apprirent aux bataillons d’élite des Clones les diverses coutumes mando.
Le Retour à la clandestinité.
En -22, la mort de Jango Fett sur Géonosis, face au Jedi Mace Windu, laissa l’organisation définitivement sans chef. Néanmoins, cela n’empêcha pas les clans mando de poursuivre les combats durant la Guerre des Clones. À la fin de celle-ci cependant, Fenn Shysa tenta de convaincre plusieurs clones déserteurs de se faire passer pour les héritiers de Fett et ainsi prendre le casque de Mand’alor. Finalement, après avoir essuyé plusieurs refus, il prit lui-même le titre, sonnant le retour d’un chef aux commandes de l’organisation qui s’apprêtait à faire front contre l’invasion de sa planète par l’Empire.
Néanmoins très vite Mandalore tomba sous la juridiction de l’Empire. Malgré la résistance de quelques courageux Mando’ade, ce fut une période difficile pour la société mandalorienne qui n’était alors plus que l’ombre d’elle-même. Nombreux d’entre eux partirent ainsi s’installer sur d’autres mondes pour échapper aux impériaux tandis que Mandalore, assujettie et pillée dut légaliser l’esclavage.
Ce n’est que peu après la bataille de Hoth, en l’an +3, lorsque la princesse Leia Organa, à la recherche de Boba Fett et de son prisonnier Han Solo, se rendit sur Mandalore qu’elle participa aux côtés de Fenn à la défaite des esclavagistes et à la révolte des Mandaloriens. Ces derniers parvinrent alors à chasser les impériaux de leur planète et à reprendre leurs droits sur celle-ci. Néanmoins, afin de perpétuer leur culture et d’éviter une nouvelle extinction, ils continuèrent alors à vivre comme ils l’avaient toujours fait : de mercenariat et de pillages, éparpillés un peu partout dans la galaxie.
Le Resol’Nare, les 6 principes identitaires mando.
La base du mode de vie des Mandaloriens actuels remonte à l’époque lointaine des Croisés Mandaloriens. Peu de lois existaient alors, mais l’obéissance des Croisés envers celles-ci se faisait avec la plus grande considération. L’une d’elle, la plus importante encore aujourd’hui, était énoncée ainsi :
Ba’jur, beskar’gam,
Ara’nov, aliit,
Mando’a bal Mand’alor –
An vencuyan mhi.
–
L’éducation, l’armure,
L’auto-défense, notre tribu,
Notre langage, notre chef –
Tout ce qu’il nous faut pour notre survie.
Resol’Nare des Croisés Mandaloriens.
Aujourd’hui encore au cœur de cette culture siègent des valeurs comme le respect des traditions, la loyauté, l’identité, l’endurance physique et la discipline. Seuls piliers assurant la cohésion du groupe, si jamais ces principes de vie venaient à disparaître, ce serait la société elle-même qui disparaîtrait. Ainsi, l’identité mandalorienne se définit toujours par le « Resol’Nare » – les Six Actions – retranscrites ainsi :
- élever ses enfants dans la voie mandalorienne,
- porter une armure,
- être capable de se défendre et de défendre sa famille,
- contribuer à la survie et à la prospérité de son clan,
- parler le Mando’a,
- se rallier à la bannière du Mand’alor quand celui-ci appelle.
Toute personne se pliant à ces règles de conduite de manière honnête et permanente, est considérée comme un Mandalorien. À l’inverse, tout Mando’ad qui ne respecte pas ces règles est alors considéré comme dar’manda – sans âme – par l’ensemble du groupe. C’est alors la pire des situations, puisqu’elle implique de ne pas avoir conscience de son héritage culturel mandalorien. Pour la plupart des Aruetiise – les non-Mandaloriens – ce concept pourrait s’assimiler à une perte de mémoire engendrant alors un éloignement de son identité et de ses racines tel qu’aucun lien n’existe plus avec les générations précédentes.
Ba’jur : la transmission des valeurs.
« Gar taldin ni jaonyc ; gar sa buir, ori’wadaas’la. – Peu importe qui était ton père ; seul importe le père que tu vas devenir. »
Proverbe mandalorien.
En tant que peuple multiethnique nomade, la transmission des valeurs et de la culture mando, fondement de la société mandalorienne, revête une importance capitale. À ce titre, l’éducation des jeunes générations se transmet notamment de père en fils ou de mère en fille. Chaque adulte formant un jeune Mandalorien est ainsi tenu moralement de lui inculquer les valeurs de son peuple afin que lui-même puisse les transmettre par la suite à ses descendants. De ce fait, les rôles de père et de mère sont d’une importance capitale. Un Mando’ad sera donc essentiellement jugé sur l’héritage culturel qu’il aura transmis – à ses enfants comme aux guerriers qu’il aura formés.
Cela explique ainsi le fait que, durant la Guerre des Clones, les instructeurs mando recrutés pour entraîner les soldats Clones de la Grande Armée de la République – les Cuy’val Dar – aient partagé avec leurs élèves leurs us et coutumes mando comme ils auraient pu le faire avec leurs propres enfants. Pour ces instructeurs, les soldats Clones étaient en effet, de par leur héritage génétique, leur entraînement et le port d’armures semblables aux leurs, des Mandaloriens.
Beskar’gam : l’armure distinctive des Mando’ade.
« Nous avons deux raisons de porter l’armure. La première est qu’ainsi nous sommes difficiles à tuer. La seconde est qu’ainsi nous sommes tous Mandaloriens, aussi différents que nous puissions être de nos frères et sœurs. »
Une mère expliquant à sa fille le Resol’Nare.
À l’instar des Jedi avec leurs sabres laser, les armures ont une grande importance pour les Mando’ade. Ils les fabriquent donc eux-mêmes à partir de beskar, le fer mandalorien. Extrêmement résistant par nature, les techniques de métallurgie mando en font également l’un des matériaux les plus légers qui soient. La beskar’gam en plus de fournir une protection efficace est aussi parfaitement équipée en armes et accessoires. Par exemple, grâce au byu’ce – le casque – son porteur peut, selon ses besoins, totalement s’isoler de l’environnement autour. Ou au contraire augmenter sa perception de celui-ci.
Reconnaissable à sa célèbre visière en T, l’armure permet d’identifier de suite un Mando’ad. Néanmoins une armure ne fait pas l’autre. Ainsi, elles sont personnalisées de multiples façons. Certains emblèmes indiquent l’appartenance à un clan, d’autres insignes évoquent le souvenir d’un être cher disparu. Certains symboles en outre, sont remis suite à un acte de bravoure. Bien que les Mando’ade ne soient pas vaniteux, ils sont en revanche très fiers de ces distinctions honorifiques.
Par ailleurs, la couleur de l’armure représente souvent le but de son porteur : noir pour la justice, gris pour le deuil, doré pour la vengeance, rouge pour honorer un parent, vert pour le devoir, bleu pour la fiabilité, ou encore orange pour la rage de vivre… Ainsi, il n’est pas rare qu’un guerrier repeigne son armure plusieurs fois dans sa vie au gré des situations. Néanmoins certains se contentent de peindre leur armure selon des goûts personnels sans signification particulière.
Ara’nov : savoir se défendre dès le plus jeune âge.
Tout Mando’ad, homme ou femme, doit être capable de se défendre lui-même et plus encore de défendre les siens. Pour s’y préparer, dès leur plus jeune âge, les Mandaloriens apprennent de leurs parents. C’est d’abord leur mère qui se charge de leur enseigner les bases de la survie. Ensuite, lorsque l’enfant atteint l’âge de 8 ans, il peut débuter son entraînement au maniement des armes et à la survie en milieu hostile en compagnie de son père. Celui-ci extrêmement dur, durera jusqu’à ses treize ans. Il aura pour but de mettre l’enfant dans les pires situations qui soient afin de l’endurcir et de lui fournir le caractère et la force qu’il lui faudra pour mener correctement sa vie d’adulte.
En règle générale, les filles ne sont pas concernées par cet entrainement puisqu’elles restent avec leur mère. Celle-ci leur apprendra cependant les bases de la défense telles qu’elles les ont apprises de leur propre mère. Néanmoins, dans le cas de familles n’ayant que des filles, le père participe dès lors à leur éducation guerrière comme s’ils s’agissaient de garçons.
Pour devenir des adultes à part entière, filles et garçons âgés de treize ans doivent ensuite se soumettre à un rite de passage. Le verd’goten – la naissance du guerrier – leur permet ainsi définitivement entrer dans l’âge adulte. Et confirme leurs capacités à combattre, à survivre et à protéger les leurs.
Aliit : famille et clan, des valeurs fondamentales.
Les Mandaloriens sont structurés en clans. Chaque guerrier aide à la prospérité de celui-ci en utilisant son argent pour le bien commun. En retour le clan redistribue les richesses afin d’assurer le bien-être de tous. En outre, cela permet d’assurer leur ravitaillement de manière autonome. Cela fait ainsi de chacun d’eux de véritables armées indépendantes.
De ce fait, au sein d’un clan familial, les Mando’ade fonctionnent comme une entité unique. Ceux n’étant pas en mission forment ainsi la partie essentielle de cette entité puisqu’ils nourrissent et ravitaillent les guerriers et guerrières – puisque les femmes sans enfants combattent avec les hommes – tout en assurant la garde et la défense de la maison et du reste de la famille. Les uns ne peuvent donc opérer sans le soutien ou la protection des autres.
En outre, contrairement à leur image de rudes gaillards sans cœur, les Mandaloriens chérissent leurs proches et le prouvent par le mariage. La cérémonie consiste alors à échanger un serment commun entre les deux époux. Celui-ci peut être échangé en personne, par message ou par comlink à travers la galaxie. Une fois que chacun a prononcé ou réécrit les mots, le couple est alors officiellement marié selon la loi mando.
Mhi solus tome.
Mhi solus dar’tome.
Mhi me’dinui an.
Mhi ba’juri verde.
–
Nous sommes un quand nous sommes ensemble.
Nous sommes un quand nous sommes séparés.
Nous partageons tout.
Nous élèverons des guerriers.
Serment de mariage mando.
Si les liens peuvent se créer facilement, ils peuvent se défaire de la même façon. Ainsi les enfants peuvent renier leurs parents en les déclarant simplement dar’buir – plus un parent. De même, lors de situations exceptionnelles, le divorce peut se prononcer encore plus simplement si les membres du couple se déclarent shuk’la riduurok – un amour brisé.
Mando’a : un langage complexe.
Même si tous les Mandaloriens parlent le Basic – le langage universel de la galaxie – le Mando’a fait également partie intégrante de leur identité. Ainsi il est utilisé dans différents rites et dans les codes militaires, mais surtout dans les chants de guerre comme le célèbre Vode An (Tous frères), le Ka’rta Tor (Un seul cœur de Justice), le Gra’tua Cuun (Notre vengeance) ou encore l’impressionnant Dha Werda Verda A’den (La colère des Guerriers de l’Ombre). À noter cependant, que même si ces chants ont gardé l’esprit mando d’origine, il s’agit là de versions réécrites par Jango avant qu’il ne les enseigne aux Clones. Ainsi, les mots « République » et « Coruscant » remplacèrent les mots « Mandaloriens » et « Mandalore » afin que les Clones n’oublient jamais que malgré leur culture mando, ils combattent avant tout pour la République.
Par ailleurs, l’une des grandes singularités du Mando’a est de ne pas avoir de genre. En effet, les Mandaloriens ne font pas de distinction entre les sexes. Cela se retrouve donc dans leur langue où un même mot pourra être féminin ou masculin suivant le contexte. En outre, le Mando’a a la particularité de compter plus de termes insultants que n’importe quelle autre langue de la galaxie. Néanmoins, ces insultes sont en majorité liées aux concepts de lâcheté, de stupidité, de paresse ou de manque d’hygiène.
Mand’alor : le chef unique.
Le système politique sur Mandalore est très simple puisque seules les actions et les réussites déterminent l’importance d’un individu dans le clan. En tant que société clanique nomade, les Mandaloriens accordent donc une place prépondérante aux qualités personnelles, tant physiques que morales. Un chef, choisi parmi les aînés les plus sages, dirige alors chaque clan familial. Néanmoins, tous les Mando’ade doivent se soumettre au Mand’alor, reconnu comme le seul et unique leader.
Selon les us et coutumes des Croisés et Néo-Croisés, ce titre revenait au premier guerrier qui constatait la mort du précédent. Du temps des Mandaloriens Véritables, le Mand’alor gagnait tout simplement son titre par ses qualités personnelles, à travers la reconnaissance de ses pairs. Dès lors, un Mando’ad ne peut devenir le Mand’alor que par l’accord tacite de ses compagnons d’armes, qui le jugent alors apte à les diriger.
Si, en temps de paix, chacun est libre de mener sa vie comme il l’entend et de diriger son clan comme il le souhaite, chaque Mando’ad est néanmoins soumis à l‘obligation de répondre à l’appel du Mand’alor lorsque celui-ci l’exige. Cela peut se faire en temps de guerre ou lors de missions exceptionnelles décidées par le Mand’alor. Dans ce cas, chacun se doit de tout quitter pour rejoindre les rangs.
La mort, omniprésente au quotidien.
« Nu kyr’adyc, shi taab’echaaj’la. – Pas parti définitivement, seulement plus loin. »
Hommage à un camarade mort.
Les Mandaloriens sont avant tout des guerriers. Ils vivent donc au quotidien avec la notion de mort. C’est pour cela qu’ils vivent en règle générale au jour le jour, profitant des veillées pour faire la fête et partager de bon moment entre eux en se souvenant de leurs disparus. De ce fait, selon la philosophie mando, lorsqu’ils meurent, les guerriers quittent alors le plan physique pour atteindre un autre niveau de conscience. Appelé Manda, il s’agit d’un plan d’énergie spirituelle dans lequel les guerriers défunts continuent leurs occupations, comme de leur vivant.
En raison du mode de vie essentiellement nomade des Mandaloriens, les enterrements et les monuments – bien que parfois existants – restent exceptionnels. La plupart du temps, les proches incinèrent donc le défunt avant de disperser ses cendres aux vents. La famille et les compagnons d’armes ont cependant coutume de garder en souvenir un ou plusieurs objets du disparu, en général son armure, bien le plus précieux et le plus important pour un Mando’ad.
Comme il n’y a que très rarement une tombe ou un monument pour se recueillir, par tradition, les Mandaloriens respectent tous les jours un rituel du souvenir à l’intention de leurs proches disparus. Rituel qui consiste à réciter une phrase à laquelle ils associent le nom de tous ceux dont ils veulent conserver le souvenir.
« Ni su’cuyi, gar kyr’adyc, ni partayli, gar darasuum. »
–
« Je suis toujours vivant, mais tu es mort. Je me souviens de toi, ainsi tu es éternel. »
Souvenir quotidien aux disparus.
Devenir Mandalorien.
En repartant de zéro…
Au fil des siècles, de nombreux individus ont souhaité, pour des raisons de convictions ou autres, rejoindre les rangs des Mandaloriens. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, cela s’avère relativement simple. N’importe qui sans distinction d’âge, de sexe, d’espèce ou de classe sociale, peut en effet devenir un Mando’ad à condition d’adopter leurs principes. Il n’y a effectivement ni concours d’entrée, ni épreuve, ni sélection par la classe sociale ou l’espèce des individus. Quiconque choisi donc d’obéir au Resol’Nare peut ainsi rejoindre leurs rangs. À partir de ce moment, il prend donc un nouveau départ et son passé s’efface pour laisser place à une page vierge sur laquelle s’inscriront ses actes en tant que nouveau Mando’ad. Les Mandaloriens appellent ça le Cin vhetin, ce qui signifie littéralement « la neige vierge ».
… ou par adoption.
« Aliit ori’shya tal’din. – La Famille est plus que le Sang. »
Proverbe mando
Comme nous l’avons vu, la famille est une notion importante pour les Mandaloriens. Néanmoins, le concept de « famille mando » s’avère beaucoup plus large que dans la plupart des cultures et leur définition du schéma parental est davantage liée à la notion de relation humaine qu’à celle de naissance. En effet, pour eux les liens du sang n’ont que peu d’importance. De ce fait, l’adoption est un phénomène tout à fait classique chez les Mando’ade à tel point que même des adultes peuvent être adoptés.
En outre, il n’est pas non plus inhabituel de voir des Mandaloriens prendre soin d’orphelins de guerre et d’en faire leurs fils ou leurs filles. À condition bien sûrs qu’ils soient suffisamment impressionnés par leur agressivité et leur ténacité. C’est ainsi que certains des Cuy’val Dar, en plus de leur avoir enseigné les us et coutumes mando poussèrent encore plus loin en adoptant de façon formelle les commandos Clones sous leurs ordres.
De la même manière que mariages et divorces se règlent en une simple phrase, l’adoption est toute aussi rapide. Un simple serment, le gai bal manda – nom et âme – suffit alors à faire entrer un individu dans le clan. Dans le cas de l’adoption d’un enfant, ce dernier sera donc élevé dans la culture mando qui deviendra la sienne. S’il s’agit de l’adoption d’un adulte, celle-ci n’est possible que si ce dernier est déjà un Mandalorien, ou s’il souhaite adopter leurs us et coutumes et rejoindre leurs rangs.
« Ni kyr’tayl gai sa’ad. »
–
« Je reconnais ton nom comme celui de mon enfant. ».
Serment d’adoption.
Fermiers, mécanos, barmans : des Mandaloriens en marge des combats.
« Ke nu’jur-kadir sha Mando’ade. – N’essaie jamais de rouler des Mandaloriens. »
Proverbe mandalorien
Contrairement à ce que la plupart des gens imaginent, les Mandaloriens ne sont pas tous des guerriers, des mercenaires ou des chasseurs de primes. Même si historiquement leur dispersion et leur mode de vie nomade les ont conduits tout naturellement vers ce genre de métiers. Et si pour beaucoup, les contrats de chasseurs de primes et mercenaires sont un moyen d’engranger de l’expérience et de se faire un nom reconnu par leurs pairs, c’est loin d’être la seule voie qu’ils suivent.
Ainsi, il existe un grand nombre de Mando’ade qui exercent – sur Mandalore ou ailleurs – des métiers plus conventionnels : gardes du corps, barmans, pilotes de ligne, fabricants d’armes. Certains, sont aussi des fermiers, d’autres sont des maîtres d’armes, des mécaniciens, de simples ouvriers ou des ingénieurs aéronautiques. De manière générale, les Mandaloriens s’avèrent capables d’occuper tous les corps de métiers « civils » dans tous les domaines existants. De leur point de vue, il n’y a en effet aucun métier considéré comme inférieur.
Néanmoins, quel que soit l’emploi qu’ils occupent, tous les Mando’ade restent d’excellents guerriers, capables de constituer une force militaire unie et cohérente dès que le besoin s’en fait ressentir.
Quelques Mando’ade et clans célèbres.
Vous n’êtes sans doute pas sans connaitre les noms de quelques célèbres Mandaloriens. En voici une petite liste non exhaustive.
Canderous Ordo et le clan Ordo.
« La République pense que mon peuple a disparu ou qu’il s’est dispersé. C’est faux. Vous auriez dû nous détruire quand vous en aviez l’occasion. Tant qu’il restera un Mandalorien, mon peuple résistera. Notre honneur, notre destin… tout dans notre existence tourne autour du combat. Depuis les origines, il en a toujours été ainsi. » – Mandalore le Sauveur.
Originaire de la planète Ordo, le clan participa aux Guerres Mandaloriennes aussi bien sous Mandalore l’Indomptable, où il subit des fortes pertes, que sous Mandalore l’Ultime, où Canderous Ordo s’illustra face aux troupes Revanchiste. Après la défaite, celui-ci devint un mercenaire. Mais il croisa de nouveau Revan devenu amnésique. Il rejoignit ainsi son équipe afin d’aider à la chute de l’Empire de Dark Malak.
En remerciement de ses services, Revan proposa alors à Ordo de réunifier les clans et lui offrit le casque de Mand’alor. Dès lors Ordo devint Mandalore le Sauveur. Bien que très diminués suite à la guerre, les clans répondirent à l’appel de leur nouveau chef et se reformèrent. Avec eux, Ordo participa à la chute du Triumvirat Sith et pris ainsi sa revanche contre eux. Il passa ensuite le reste de sa vie à consolider et à augmenter la puissance des Mandaloriens afin de leur éviter une nouvelle disparition.
Après sa mort, le clan continua cependant de prospérer, même s’il connut des fortunes diverses, notamment lors de la Guerre Civile Mandalorienne où il fut incapable de prendre position entre les Mandaloriens Véritables et les Death Watch. Néanmoins, il est indéniable que sans l’action de Canderous Ordo, les Mandaloriens se seraient disloqués et auraient progressivement disparu des mémoires. Grâce à lui, son peuple connut donc de nombreuses autres batailles et put encore perdurer pendant des millénaires.
Jaster Mereel et les Mandaloriens Véritables.
« Quel mal y a-t-il donc à être mercenaire ? Votre guerre mérite-t-elle d’être menée ? […] Et puisque votre guerre est aussi noble, aussi nécessaire, pourquoi ne la faites-vous pas vous-mêmes ? Pensez à tout cela avant de cracher sur nous, aruetii. » – Jaster Mereel au régent de Mek va Uil.
Né sur Concord Dawn, Jaster Mereel appartenait aux « Protecteurs ». Au cours d’une mission, il découvrir que son officier supérieur était un traître. L’ayant abattu sans avoir de preuve tangible à fournir, ses supérieurs le jugèrent pour meurtre et le condamnèrent à l’exil. Quelques temps après, il rejoignit les Mandaloriens. Après plusieurs années de formation et d’entrainement il devint alors l’un d’entre eux.
Gagnant l’estime de ses compagnons d’armes, il fut nommé Mand’alor en récompense de ses prouesses au combat. Il instaura alors le « Supercommando Codex », sorte de guide, inspiré des règles de conduite des « Protecteurs ». Sa nomination en tant que Mand’alor et la mise en place du Codex lui attirèrent cependant les foudres de Mando’ade ne supportant pas d’être dirigés par un individu issu d’un autre peuple. Ces guerriers, avec à leur tête Tor Vizsla, fondirent alors le Death Watch. Ainsi commença la guerre civile entre les Mandaloriens Véritables, dirigés par Mereel et le Death Watch.
Des années après le début du conflit, trahis par l’un des sien, la vie de Jaster Mereel fut stoppée net par 3 tirs à bout portant… Cependant, la légende de Jaster Mereel lui survécut. D’abord à travers Jango, qu’il avait formé et qui lui succéda. Puis avec Kal Skirata qui nomma le Clone ARC Null-7 Mereel en l’honneur du chef qu’il avait autrefois servit. Enfin, des années plus tard, et même s’il l’avait améliorée, Boba Fett continua d’arborer la propre armure de Jaster, qu’il avait hérité de Jango.
Jango Fett et le clan Fett.
« Je ne suis qu’un homme simple essayant de faire mon chemin dans l’univers. » – Jango à Obi-Wan Kenobi.
Issus de Concord Dawn, le Clan Fett fit parler pour la première fois de lui sous le règne de Mandalore l’Ultime, alors que Cassus Fett le dirigeait. En effet, celui-ci est le seul Mando’ad à avoir infligé une défaite à Revan. Stratège brillant, Cassus resta toutefois très pragmatique et appliqua une politique de terreur avec un zèle rare. Ce qui lui valut d’être contesté par ses pairs. En parallèle, son obstination à vouloir grossir les rangs des Néo-Croisés finit par affaiblir les clans qui se retrouvèrent avec trop de recrues inexpérimentées…
Le second Fett le plus célèbre de la galaxie fut incontestablement Jango, premier du clan à devenir un Mand’alor. Recueillit et élevé par Mereel, il succéda à ce dernier à la tête des Véritables Mandaloriens. Stratège brillant comme Cassus, il respecta néanmoins davantage les traditions que celui-ci. Chasseur de primes le plus doué et recherché de la galaxie, il fut choisi comme modèle pour la constitution de l’armée Clone et fit ainsi entrer les Mandaloriens en plein lumière.
Lorsque Jango trouva la mort contre Mace Windu à Géonosis, son « fils », un clone parfait de lui-même, baptisé Boba, reprit le flambeau. Bien qu’il ne fût pas un stratège aussi brillant que Jango ou Cassus, Boba devint l’incarnation même du chasseur de primes. Aussi entêté et difficile à tuer que ses prédécesseurs, même le Sarlacc sur Tatooine ne put avoir raison de lui. S’il mit du temps avant de revendiquer son héritage culturel il finit cependant par devenir lui-même Mand’alor, bien des années après la Bataille de Yavin lorsque les hordes Yuuzhan Vong déferlèrent sur la galaxie.
Kal Skirata et le clan Skirata.
« Si un gosse n’a pas de culture et aucune notion d’identité… alors, cela signifie qu’il est dépourvu d’âme. C’est ce que je leur apprends, jour après jour. Sans ces valeurs, ce sont des hommes morts. » – Kal Skirata à propos de l’entrainement des soldats Clones.
Kal Skirata, le fils adoptif de Munin Skirata reste le plus connu des membres de ce clan. Contacté par Jango Fett afin de devenir l’un des Cuy’val Dar, il fut un des premiers à comprendre que cette armée pouvait offrir une nouvelle chance à la culture Mandalorienne. Il traita donc les Clones comme des êtres-vivants et leur enseigna tout ce qu’il savait.
Sergent au sein de la Grande Armée de la République, il mit avant tout son savoir-faire à disposition de son propre objectif : offrir aux Clones une voie de secours, autre que mourir durant la guerre, en faisant d’eux de vrais guerriers mando. C’est ainsi que son clan s’agrandi au fil des adoptions qu’il réalisa. D’abord avec des Clones, comme Ordo, Mereel, Jaing, Prudii, Kom’rk, A’den, Darman, Fi… Puis avec toutes personnes partageant son point de vue comme les épouses de ses fils ou le Chevalier Jedi Bardan Jusik qui devint lui aussi par choix un Mando’ad.
Prêt à tout pour les membres de son clan, Kal Skirata profita de la confusion qui régna lors de l’exécution de l’Ordre 66 pour organiser la disparition du groupe et de nombreux autres Clones. Dès lors regroupés dans leur bastion à Kyrimorut, sur Mandalore, le clan rejoignit les nombreux autres clans mando, menant leur vie à leur convenance, loin du conflit politique qui secouait alors la galaxie.
Puisque vous voilà maintenant familiarisés avec le mode de vie des Mandaloriens, voici un petit argumentaire pour/contre les rejoindre.
5 raisons de rejoindre les rangs des Mandaloriens.
Parce que vous pourrez repartir à zéro.
Pour les Mandaloriens, qu’importe ce que vous avez fait autrefois, lorsque vous choisissez de devenir l’un des leurs, votre passé ne compte plus et aucun d’entre eux ne vous jugera sur celui-ci.
De ce fait, si vous avez quelques casseroles à faire oublier et quelques problèmes à effacer, c’est l’occasion ou jamais. Bien sûr, ce n’est pas parce que vous êtes passé par le Cin vhetin, que vos créanciers vont oublier vos dettes ! Ou que les autorités vont miraculeusement oublier que vous êtes responsable d’un meurtre ! Néanmoins, ce ne sont pas vos nouveaux frères qui vous dénonceront. Et l’armure pourra vous offrir une certaine discrétion et un anonymat certain. C’est donc votre chance.
Evidemment, ce ne sont pas seulement les criminels poursuivi par la justice qui deviennent des Mando’ade. N’importe qui, souhaitant oublier son passé ou sa famille peut également prendre un nouveau départ. Certains, en conflits avec les traditions familiales ou les ambitions paternelles n’hésitent pas ainsi à revêtir l’armure. Dès lors, c’est une nouvelle famille et de nouvelles traditions qui s’offrent à vous.
Et une fois de plus, personne ne viendra juger vos origines : aristocrate ou vaurien, fermier ou assassin, l’armure fera donc de vous une personne nouvelle !
Si c’est pas une chance de repartir du bon pied…
Parce que la communauté mando sera toujours là pour vous.
Comme le disait un mercenaire mando : « On perd la guerre quand on perd ses principes. Et le premier principe est de prendre soin de ses camarades. » Ça me semble assez clair non ?
Alors ne vous fiez pas à l’image du chasseur de primes solitaire. Même si les Mandaloriens sont souvent considérés comme individualistes, c’est on ne peut plus faux. Enfin, pas tout à fait. C’est vrai lorsqu’ils sont confrontés à d’autres cultures. Mais entre eux, la solidarité prime sur le reste ! Ainsi quoiqu’il vous arrive, quoique vous ayez besoin, vos vode – frères/camarades – vous apporteront leur aide s’ils le peuvent.
C’est encore plus flagrant quand toute la société mandalorienne se retrouve menacée par un ennemi extérieur. Dans ce cas, les Mando’ade, font preuve d’un esprit d’équipe et d’un dévouement au groupe sans équivalent, pouvant même aller jusqu’au sacrifice de leur propre vie pour l’intérêt général. C’est d’ailleurs ce qui explique en quoi les Mandaloriens sont si craints sur un champ de bataille.
Du coup, faire partie de cette société c’est avoir l’assurance d’obtenir de l’aide de la part de vos frères et de votre clan, que ce soit pour une mission, pour un combat, pour vous sortir des ennuis… Ou tout simplement pour obtenir des conseils et de l’aide sur l’éducation de vos enfants. Dans tous les cas, il est très rare qu’un Mando’ad fasse défaut à ses compagnons.
Une chance pour vous non ?
Parce que pour vous la famille compte plus que tout.
Vous vous sentez l’âme généreuse et prêt à élever plein d’enfant sans forcément les porter ou les concevoir ? Ça tombe bien, chez les Mandaloriens, le sang n’est pas ce qui compte le plus. Par contre, la notion de famille est bien plus étendue que dans d’autres cultures.
Libre à vous, une fois que vous avez rejoint les rangs, d’adopter tous ceux qui vous semblent capables de rejoindre ce genre de vie. En plus de leur offrir un nouveau départ vous élargirez ainsi votre clan et votre famille. Pour quiconque est en manque d’affection ou a besoin de se trouver un but, ce rôle est parfait. En outre, en plus de prendre soin d’enfants et de les élever dans le respect des Six Actions, vous pourrez aussi prendre sous votre aile tous les laissés pour comptes et autres jeunes qui semblent si prometteurs.
Demandez-donc à Kal Skirata. Il n’a vraiment redonné un sens à sa vie qu’après avoir pris sous son aile les commandos Clones qu’on lui avait confié. Et ce n’est pas pour rien qu’il est l’un des rare Cuy’val Dar à avoir adopté formellement certains d’entre eux pour en faire ses héritiers. Il a même intégré à sa famille deux jeunes Jedi en froid avec l’Ordre et en quête d’une figure paternelle à suivre… Et croyez-moi, une fois installé sur Mandalore avec cette famille élargie, il a été le plus heureux des hommes.
Autant dire que si comme lui vous avez de l’affection et de la sagesse à revendre, cette voie est parfaite pour vous.
Parce que l’armure c’est classe !
Nan sérieusement vous avez déjà vu un Mandalorien ? L’armure c’est quand même super classe non ?
Et au-delà du look d’enfer qu’elle peut vous donner, n’oubliez pas qu’elle s’avère aussi hyper résistante et adaptable à toutes les morphologies. Plus ou moins humaines j’entend ! Je ne suis pas sûre de vouloir voir un Hutt en armure mando… Elle offre donc une protection complète face à vos adversaires. Elle peut même repousser un tir de blaster et résister à la lame d’un sabre laser. Oui, je sais, vous allez me dire que ça n’a pas sauvé Jango face à Mace Windu. Mais en même temps, Jango ne portait pas de gorgerin… En plus, une armure adaptable à l’infini et sur mesure offre l’avantage de vous permettre de vous équiper différemment en fonction de vos missions..
Ainsi, si la discrétion est de mise, ne conservez que le gantelet, le casque et les protections de base qui permettent de gérer le comlink et l’enregistreur. Si vous devez combattre un Jedi, préférez l’armure intégrale – gorgerin compris ! – pour vous prémunir de tout coup malheureux.
Au-delà de ça, vous pourrez la personnaliser à votre goût et même y faire apparaître vos distinction honorifiques comme le jai’galaar’la sur’haii’se – les yeux du faucon qui crie. Et si vous aimez les couleurs criardes, n’hésitez pas. Rassurez-vous, vous ne serez pas le seul puisque loin de camoufler leurs berkar’gam les Mando’ade préfèrent les couleurs vives. Je sais, c’est étrange pour un peuple tourné vers l’art de la guerre, mais comme le dit le dicton mandalorien : « nous voir est une chose, pouvoir réagir à temps en est une autre. »
Croyez-moi, bien souvent, l’apparition de guerriers Mando’ade en armure effraie tant leurs adversaires que les couleurs constituent finalement un avantage tactique indéniable. Si ça c’est pas la classe !
Parce que vous serez à votre compte la plupart du temps.
Hors temps de guerre et missions exceptionnelles – où répondre à l’appel du Mand’alor est une obligation absolue pour les clans – chacun est libre de mener la vie qui lui convient. Autant dire que c’est la liberté absolue ! Pas de route toute tracée à suivre, pas d’obligation d’intervenir si ça ne vous plait pas. C’est vous qui choisissez vos combats, vous qui tracez votre propre voie, vous qui décidez de ce que vous allez faire aujourd’hui et demain. Qui d’autre peut se vanter d’avoir une telle liberté de vivre ?
D’autant qu’en tant que Mando’ad et très certainement mercenaire, vous n’aurez en plus pas de compte à rendre. Vous serez donc libre de combattre un jour pour la République et le lendemain pour les séparatistes. De combattre aux côtés des Sith ou pour les Jedi. Quoique dans ces derniers cas, je vous le déconseille… Depuis le conflit entre les Sith et les Mando’ade puis celui entre les Jedi et Jango, travailler pour les uns ou les autres peut être mal vu au sein de la communauté des mandaloriens !
Mais au-delà de ça, si vous respectez les principes des Six Actions dans votre comportement vous pourrez donc faire ce qui vous chante. Et vivre à son compte, dépenser son argent comme on l’entend – à condition de pourvoir quand même à la prospérité de votre clan – intervenir dans les conflits qui nous chante ou au contraire choisir de ne pas se mêler de politique, c’est tout de même la belle vie !
5 raisons de ne pas rejoindre les rangs des Mandaloriens.
Parce que le combat sera partie intégrante de votre vie.
Je sais, je vous ai dit que de nombreux Mando’ade vivent en marge des combats, sur d’autres planètes et exercent des métiers sans danger. Il n’empêche que je vous rappelle qu’en tant que Mandalorien vous êtes en devoir de répondre à l’appel de votre Mand’alor s’il l’exige. Et croyez-moi, s’il fait appel à ses troupes, ça n’est pas pour organiser un pique-nique…
De ce fait, être Mando’ad signifie que vous allez combattre. Plus ou moins souvent. Plus ou moins violemment. Mais à un moment ou un autre, vous n’aurez pas le choix. Ne serait-ce que parce que les Mandaloriens ont pas mal d’ennemis. Et que certains seront toujours ravis de tenter de vous raccourcir. Même si vous êtes un simple manutentionnaire sans histoires… Quant aux plus doués d’entre vous, ils deviendront sans doute des Ori’Ramikad – des commando d’élite. Incarnation même du guerrier Mandalorien, les Ori’Ramikad sont ceux que le Manda’alor emmène avec lui dans diverses missions. Quand il ne vend pas directement leurs services de mercenaires aux divers demandeurs…
De même si vous êtes un parfait Mandalorien, vous allez devoir être prêt à absolument tout. Et oui, même lorsque vous ne cherchez pas les ennuis, ces derniers peuvent venir à vous. De ce fait, il vous faudra être prudent et toujours prévoir un plan de secours, c’est le Ret’lini qui signifie « juste au cas où ».
Et, juste au cas où, en tant que Mando’ad, je vous conseille de surveiller sans cesse vos arrières et de ne pas craindre le combat !
Parce que vous n’aurez pas de port d’attache.
Et oui, comme le dit si bien le proverbe mando : « Yaim cuy’vaii beskar’gam nuhoye. – La maison est là où repose l’armure ». Aussi ne vous attendez pas forcément à trouver un joli petit coin où vous établir durablement sur Mandalore.
D’ailleurs, même si, depuis sa conquête, Mandalore est considérée comme leur planète natale, certains Mando’ade n’y ont jamais mis les pieds ! Et si quelques-uns d’entre eux s’établissent parfois durablement dans un endroit, la majeure partie des Mando’ade voyage tout le temps. Parfois même extrêmement loin… C’est avant tout une nécessité de survie afin de ne pas constituer pas une cible unique pour leurs adversaires. Préparez-vous donc à devoir en faire de même !
Ainsi, le terme « maison » représentera moins l’endroit définitif où vous établir que l’endroit où se trouvera votre clan et où vous vivrez momentanément. Comme tout bon Mando’ad vous devrez en outre être capable d’effectuer de manière rapide et efficace un shev’la ba’slan, une disparition stratégique de votre clan si sa position est compromise. Bien sûr, dans ces conditions, tout ce qui n’est pas essentiel à la survie immédiate est laissé sur place.
Autant dire que vous allez devoir apprendre à ne pas vous attacher à un endroit en particulier. Ni à des objets inutiles. Au contraire, préparez-vous à voyer léger, sans vous encombrer de superflu.
Alors la vie de nomade, toujours par monts et par vaux ça vous tente ?
Parce qu’il va falloir vous plier à des règles strictes.
Vous l’avez vu, le Resol’Nare est le pilier de la culture et du mode de vie dans Mandaloriens. Et si au premier abord on pense que la vie en clan et en autonomie vous permet de faire ce que vous voulez, ce n’est pas tout à fait vrai. Les règles des Mando’ade sont simples mais strictes. L’irrespect de l’une d’entre elles entraînera aussitôt votre bannissement de la communauté. À partir de ce moment, ne comptez donc plus sur eux pour vous venir en aide ou vous soutenir. Vous serez Dar’manda, vous n’existerez plus !
Alors si vous voulez éviter de vous retrouver isolé, il va falloir vous plier aux règles. Et, mine de rien, elles sont strictes. Alors certes, il n’y a pas une guerre tous les quatre matins. Et la plupart du temps le Mand’alor ne fait pas appel aux Mandaloriens qui ne sont pas de grands guerriers – sauf nécessité absolue. Il n’empêche qu’il vous faudra tout de même apprendre à vous défendre. Et à défendre votre famille. Vous devrez également prendre le temps d’enseigner à vos enfants – adoptifs ou non – la culture qui est la vôtre. Et l’art du combat. Et dans le même temps, pensez à votre clan. Vous devez le faire prospérer et le protéger. Sinon ne comptez pas sur lui pour vous venir en aide en cas de besoin…
Après, effectivement, s’il vous reste un peu de temps libre, vous pourrez en profiter pour faire ce qui vous chante. Et partir où vous voulez, comme vous le voulez. Mais n’oubliez jamais, quel que soit l’endroit où vous êtres dans la galaxie, vous représentez les Mando’ade. Vous vous devrez donc d’être irréprochable afin de ne pas tenir leur réputation et leur image.
Alors, prêt à vous plier à toutes ces règles ?
Parce que vous allez devoir apprendre une nouvelle langue.
Impossible d’être un vrai Mandalorien sans en apprendre la langue. La seule exception connue à ce jour est Boba Fett. Celui-ci même devenu Mand’alor avait besoin régulièrement d’un traducteur lorsque l’on s’adressait à lui en Mando’a. Mais pour les autres, pas d’exception.
Mais rassurez-vous, c’est une langue plutôt simple. Il vous faudra cependant travailler d’arrache-pied sur votre prononciation. En effet le Mando’a est avant tout une langue parlée, plus qu’écrite. Ainsi si l’orthographe du mot n’a que peu d’importance, sa sonorité est primordiale pour vous permettre de vous faire comprendre. Il va donc falloir faire des efforts de prononciation. Sinon c’est prendre le risque de voir mal interprété ce que vous êtes en train de dire. Et risquer, au mieux, de vexer votre interlocuteur, au pire, de déclencher une réaction violente sur un simple malentendu.
Et prenez garde. Je vous rappelle que le Mando’a en plus de ne pas comporter de genre – ce qui n’est pas toujours pratique pour savoir si votre interlocuteur, casqué et en armure intégrale, est un homme ou une femme – est sans doute la langue qui contient le plus d’insultes. N’allez donc pas par erreur, insulter celui avec qui vous conversez. Les conséquences pourraient être fâcheuses. Pour vous !
Alors l’apprentissage des langues c’est votre truc ou pas ?
Parce que ce mode de vie n’est absolument pas fait pour les faibles.
Vous l’avez vu à travers leurs langage, les Mando’ade ne font pas de distinctions de genre. Aussi que vous soyez homme ou femme, les combats et les missions seront les mêmes.
Alors certes, la plupart des femmes reste à la maison à s’occuper du foyer et des enfants. Mais c’est aussi à elles que revient la tâche de former les futurs guerriers du clan. De plus, les femmes sans enfant combattent aux côtés des hommes sur le champ de bataille ! Et croyez-moi, sur celui-ci aucune distinction de sexe n’a lieu. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que les Mandaloriennes n’ont pas la réputation d’être plus tendres que leurs homologues masculins…
Et puis si jamais vous rejoignez la communauté enfant, il vous faudra passer par le rigoureux entrainement à la survie. Alors d’accord, normalement vous survivrez à cet entrainement – ça n’a pas d’intérêt de tuer les générations futures – mais ça risque d’être intense, dur et dangereux. Et ne croyez pas que rejoindre les rangs seulement à l’âge adulte vous épargnera les difficultés. Au contraire, même si théoriquement tout le monde peut devenir Mando’ad, il faudra là aussi faire vos preuves, en adoptant les coutumes, le mode de vie, le langage et surtout l’art du combat.
Et ne croyez pas qu’une fois les preuves faites, la vie soit de tout repos. Vous serez toujours au combat, toujours par monts et par vaux, parfois loin de votre famille durant des mois. Vous serez même seul parfois ! Il vous faudra donc faire preuve de détermination et de force pour mener à bien votre vie de Mandalorien.
Vous vous sentez vraiment la force de vivre cette vie ?
Alors, la vie des Mandaloriens est-elle faite pour vous ?
Cette petite analyse est terminée et la compagnie Piwwie vous remercie d’avoir pris le temps de la lire. Vous avez désormais toutes les cartes en mains pour décider de votre futur. Alors, êtes-vous prêt à réaliser votre « Cin vhetin » pour adopter le « Resol’Nare » et porter la beskar’gam des Mando’ade ? Prenez donc le temps de nous le faire savoir dans le sondage. Ainsi que de nous laisser un commentaire pour nous donner vos raisons ! Et n’oubliez pas que pour toutes demandes de précisions votre guide intergalactique Ark-a-DY reste à votre disposition.
« Nous sommes bien plus qu’un peuple ou une armée, aruetii. Nous sommes une culture. Nous sommes une idée. Et vous ne pouvez pas tuer les idées… mais nous pouvons assurément vous tuer. »
– Ranah Teh Naast, Mandalore la Destructrice.