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Top 15 (complètement subjectif) de mes personnages préférés tous univers confondus

Bonjour à tous. Aujourd’hui je vous offre le top 15 de mes personnages de fictions préférés tous univers confondus. Donc aussi bien des personnages de romans, séries, manga, film, jeux… Autant vous dire que ce classement n’a pas été facile à réaliser et qu’il reste encore une bonne quantité de personnages que j’aurais aimé pouvoir y intégrer ! D’ailleurs, cela aurait pu être un top 20, voir un top 30, mais je me suis fait violence pour réduire la liste. Je n’ai cependant pas réussi à la passer à 10. Donc ça sera 15 !

Pas trop de spoilers, ça ne sera que des généralités donc normalement vous pouvez lire sans risque même si vous ne connaissez pas les personnages cités.

Athos, Comte de la Fère et Mousquetaire du Roi.

Support d’origine : Les Trois MousquetairesVingt Ans après et Le Vicomte de Bragelonne romans d’Alexandre Dumas père.
Autres médias : films, séries, dessins animés, bd…

« Tu crois que je suis ivre, d’Artagnan ? Retiens bien ceci : je n’ai jamais les idées plus nettes que dans le vin. » Athos à D’Artagnan – Les Trois Mousquetaires (roman)

personnages : Athos (Tom Burke, série 2011)
© The Musketeers – Athos by celientje125

C’est le personnage pour lequel j’aurais eu le moins de mal à définir le rang. Athos, c’est MON personnage préféré tous univers confondu.

Ma première rencontre avec lui aura été marquante. Parce que voilà qu’au milieu d’une crise de colère de Tréville débarque un gentilhomme, discret, blessé, mais impeccablement équipé. Un Mousquetaire, plein d’honneur et de fierté qui met de côté la terrible blessure qu’il a reçue (au point que ses amis l’ont laissé pour mort sur le champ de bataille !), pour répondre à la convocation du Capitaine. Déjà, rien que dans cette scène, j’ai commencé à apprécier le personnage et son courage.

Et puis au fur et à mesure que l’intrigue avance on en apprend un peu plus sur lui. Alors certes, il est assez porté sur la bouteille. Certes il est plutôt misogyne. Certes il est silencieux et taiseux. Mais il est aussi un homme loyal à l’extrême envers ses amis, capable même d’aller volontairement en prison pour l’un d’entre eux. Un mentor qui sait donner les bons conseils quand il le faut et s’effacer quand c’est nécessaire. Ainsi qu’un excellent bretteur capable de tenir tête aux gardes du Cardinal. Et surtout, surtout, un homme rongé par son passé et qui a décidé de faire table rase de celui-ci afin de commencer une nouvelle vie chez les Mousquetaires.

Enfin, jusqu’à ce que ledit passé le rattrape et qu’on aperçoive peu à peu sa carapace se fissurer puis se briser devant les événements. Ce qui le rend encore plus humain et attachant.

Et ce qui fait qu’il donc est numéro 1 de ce top !

Loki, Dieu des Mensonges, du Chaos et le la Malice.

Supports d’origine : Marvel comics de Stan Lee (très peu lu).
Autres médias : films du Marvel Cinematic Universe.

« Je n’ai jamais voulu le trône pour moi, je voulais seulement être ton égal ! » Loki à Thor – Thor (film)

Loki (Tom Hiddleston, MCU)
© Loki by GinebraCamelot

Arrivé récemment dans mes personnages coup de cœur, avec le premier film Thor du M.C.U., Loki n’aura eu absolument aucun mal à gravir les échelons de ce classement.

Enfant adopté, toujours laissé dans l’ombre de son frère, il peine à se faire une place en Asgard. Sa pratique de la magie, visiblement minoritaire au sein de cette communauté, l’isole encore plus. D’ailleurs, il suffit de regarder le premier film Thor pour comprendre que ses seuls « amis » sont avant tout ceux de son frère.

Puis au fil des films, le voilà qui grandi et évolue. S’il revient d’abord en « méchant » dans Avengers, je ne pouvais, déjà à l’époque, m’empêcher de penser qu’il était lui aussi sous l’emprise du sceptre et de Thanos et qu’au fond il n’est pas si méchant que ça. Il n’y a qu’à le voir par la suite dans Thor, Le monde des ténèbres et dans Thor : Ragnarök pour comprendre que même s’il agit de manière étrange et pouvant prêter à confusion, il le fait avant tout pour son frère et son peuple.

Alors certes, il se cache derrière des réflexions sarcastiques, des ruses plus ou moins grossières, des actions déloyales et des comportements qui prêtent à caution… Mais au final, n’est-ce pas simplement parce qu’il aimerait lui aussi avoir un peu de reconnaissance ? Et toucher du doigt la gloire et la considération qui ont toujours échues à son frère ?

Bref, une fois de plus nous avons là un personnage complexe psychologiquement, qui agit comme il l’entend mais qui nous réserve aussi de très belles surprises. Il ne m’en faut donc pas plus pour qu’il emporte cette seconde place.

Le Capitaine Albator, Pirate de l’Espace. // Obi Wan Kenobi, Maître Jedi.

Non non, ce n’est pas une erreur, je suis absolument incapable de faire descendre l’un de ces deux personnages de mon top 3. Du coup, je les met à égalité !

Support d’origine : Captain Harlock, manga de Leji Mastumoto.
Autres médias : séries animés, spin-off et films.

« J’erre parmi les étoiles. Les gens m’appellent le « Capitaine Albator »… Arborant le drapeau noir, je parcours une mer sans lendemain et je vis en homme libre sous ma bannière : la bannière de la Liberté ! » Introduction – Captain Harlock tome 1 (manga)

personnages : Albator
© Capitan Harlock by handesigner

Ma rencontre avec le Capitaine pirate (car n’en déplaise à la VF Harlock est un pirate et non un corsaire) remonte à l’époque où la série Albator 78 était rediffusée à la télé.

Il aura cependant fallu attendre que je lise les mangas, puis que je regarde les divers et nombreux films et séries dérivées (L’Atlantis de ma jeunesse, Space Matel Symphony, Galaxie express 999, Gun Frontier, Cosmos Warior Zero, Albator 84, The Endless odyssey…) et plus récemment le film en image de synthèse de 2013 pour que je prenne toute la mesure et la complexité du personnage.

Nous voici donc une fois de plus avec un héros, sombre et mystérieux, rejeté par les siens mais qui lutte quand même pour aider et sauver l’humanité de ses propres travers.

Ajoutons à cela une histoire personnelle très chaotique, un vaisseau spatial qui envoie du lourd (L’Arcadia, comme le Death Shadow), la perte de nombreux être chers, des moments de grâce absolument magnifiques, un cosmodragon qui déchire (un mixte entre un sabre et un pistolaser, du pur génie !), une « amitié » improbable avec un Commandant des Forces Terriennes et un look pour le moins original (et qui malgré un œil en moins et une balafre au visage garde un certain charme), et voici que le Cap’tain le plus recherché de l’univers entre dans mon top 3.

Support d’origine : Star Wars, films de Georges Lucas.
Autres médias : Univers étendus à travers les romans, bd, séries.

« La Force, c’est quelque chose qu’on ressent avec le corps tout entier. Chacune de mes cellules savait que ce serait ma destinée. Je savais que je ne goûterais pas aux joies et au confort dont profitent la plupart des gens. Même à mon plus jeune âge, j’ai accepté ce fait. » Obi-Wan à Nate – Tempête sur Cestus (roman)

Obi-Wan (Ewan McGregor)
© Obi Wan Kenobi – Star Wars by Doveri

Quant à Obi-Wan, il aura fallu attendre les épisodes I, II et III pour que j’apprécie vraiment le personnage. Certes, j’aimais déjà beaucoup son côté guide/mentor dans les épisodes IV, V et VI, mais c’est avant tout grâce au talent d’Ewan McGregor que le Maître Jedi sera arrivé dans ce top 3.

En effet, ces films m’ont donné envie d’en apprendre plus sur lui. Et en visionnant/lisant des séries animées, comics et des romans plus ou moins consacrés à Obi-Wan, j’aurais découvert de nombreuses facettes du personnage.

Novice effacé ayant trouvé un Maître de justesse. Padawan appliqué. Chevalier Jedi faisant de son mieux pour former l’Élu. Maître Jedi sage et respecté. Négociateur habile. Diplomate sarcastique. Combattant hors normes. Général respecté… Et plus que tout : Jedi jusqu’au fond de ses tripes.

Obi-Wan est, à mon sens l’incarnation absolue du Jedi, celui qui fait sans hésiter don de ses talents, de son temps et de sa vie pour ses idéaux. Celui qui aura également eu la lourde et difficile mission de former l’Élu et de mener ce dernier sur le chemin des Jedi et de la sagesse (et dieu, qu’Anakin ne lui a pas rendu la tâche facile !). Par ailleurs, qu’il s’estime responsable des échecs de son ex-Padawan et de la chute de celui-ci le rend humain et faillible. Et ajoute une touche de vulnérabilité qui fait que je ne l’en apprécie que plus.

Seregil, Veilleur, voleur, espion et bien plus encore …

Support d’origine : Nightrunner, saga romanesque de Lynn Flewelling.
Pas de médias dérivés.

« Nul n’est responsable de moi, sinon moi-même. Nysander le sait, Micum le sait. Même Valerius le sait. Maintenant toi aussi, tu le sais. » Seregil à Alec – Les Maîtres de l’Ombre (roman)

Seregil
Seregil, détail de la couverture du tome 1 (éditions Bragelonne)

Ah, Seregil ! S’il n’y avait pas déjà du lourd dans les premières places, il aurait pu être aussi dans mon top 3…

Personnage principal de la saga Nightrunner, il est de premier abord distant et limite froid avec le jeune Alec qu’il vient de sauver d’une mort certaine. Mais comme souvent, il ne faut pas s’arrêter aux apparences. Seregil c’est avant tout un aventurier. Il est aussi un Veilleur, chargé d’assurer la sécurité du Royaume en récoltant ici et là des infos et en stoppant discrètement des complots. Seregil c’est aussi le « Chat » ce redresseur de torts anonyme qui sur simple demande, intervient pour régler les problèmes du petit peuple, porte des messages – plus ou moins compromettants – aide à retrouver des disparus…

Bref, un peu espion, un peu voleur, un peu touche à tout, un peu justicier et surtout charmeur invétéré ayant plusieurs cordes à son arc, Seregil devient très vite un personnage attachant. Honnête et juste, il ne s’en prendra jamais aux démunis et ne s’attaquera qu’à ceux mettant en péril la sécurité du Royaume. Fidèle en amitié, il sera également toujours là pour ses proches. Et comme souvent avec mes personnages « coup de cœur », il a un passé mystérieux et trouble qui finira forcément par resurgir au plus mauvais moment…

En outre, sa relation particulière avec Alec est extrêmement belle. Elle mettra du temps pour atteindre son point culminant – offrant d’ailleurs de drôles de quiproquo – mais rendra par la suite encore plus attachant ce personnage qui a décidément tout pour me plaire.

Antoine Leprat, Mousquetaire du Roi et Lame du Cardinal.

Support d’origine : Les Lames du Cardinal, saga romanesque de Pierre Pevel.
Autres médias : jeu de rôle sur table inspiré de l’univers.

« Je suis un soldat : je sers où l’on me dit de servir. Et si cela ne suffisait pas, je suis une Lame. » Leprat, au Capitaine La Fargue – Les Lames du Cardinal (roman)

personnages : Leprat (jdr)
Antoine Leprat – illustration tirée du livre du jdr

Je suis une grande fan des Mousquetaires. Alors, j’avoue, quand on a une équipe de fines lames qui se forme avec un Mousquetaire dans le lot, je vais m’attacher à lui plus qu’aux autres. Mais Leprat, aura aussi été un vrai coup de cœur dès sa première apparition.

Parce comme introduction de personnage, on ne fait pas mieux. Quand ce Mousquetaire du Roi, esseulé et poursuivi trouve refuge dans une auberge, quand les sbires à sa poursuite le provoquent en duel, quand sans un mot il mettra tout le groupe au tapis grâce à un talent de bretteur inégalé… Rien que là j’étais conquise. Qu’on rajoute à l’équation une étrange rapière blanche, son appartenance à un groupe secret luttant contre les ennemis du Royaume ainsi qu’un caractère un peu renfermé et je suis perdue.

Mais Leprat ce n’est pas juste la classe à l’état pur. C’est aussi un homme tiraillé entre deux factions. Son corps d’origine : les Mousquetaires du Roi et le groupe qu’il a rejoint par conviction : Les Lames du Cardinal. C’est un homme qui devra faire des choix, pas toujours faciles, pour le bien du Royaume. Un homme qui devra s’accommoder de certaines décisions qui lui déplaisent mais auxquelles, par devoir, il est tenu d’obéir. C’est un homme taciturne et sombre mais néanmoins attachant. Un homme qui finira par atteindre les limites de sa loyauté et devra prendre une difficile décision. Mais c’est également un homme rongé par un lourd secret (oui encore un !)

Tout ce qu’il me faut donc, pour lui faire rejoindre ce top !

Aragorn, Rôdeur Dunedain et Héritier du Trône du Gondor.

Support d’origine : Le Seigneur des Anneaux, saga romanesque de J.R.R. Tolkien.
Autres médias : films.

« Fils du Gondor et du Rohan, mes frères. Je lis dans vos yeux la même peur qui pourrait saisir mon cœur. Un jour peut venir où le courage des hommes faillira où nous abandonnerons nos amis et briserons tout lien. Mais ce jour n’est pas arrivé ! » Aragorn – Le Retour du Roi (film)

Aragorn (Viggo mortensen)
© Aragorn by Loreena24

Viggo Mortensen aura donné vie avec brio à Aragorn dans les films. Sans lui le personnage n’aurait sans doute pas autant de classe et de charisme. Grande lectrice oblige, j’ai tout de même découvert les romans avant les films. Et je dois admettre que j’étais déjà fan de lui avant de le voir sur grand écran.

Une fois de plus nous voilà avec un personnage qui à première vue ne paye pas de mine. Vêtu de noir, encapuchonné, dissimulé dans les ombres, la première rencontre avec Grand-Pas ne laisse en aucun cas deviner qui se cache sous cet accoutrement.

Puis au fil des péripéties on découvre les multiples facettes de ce héros. Chef des rôdeurs Dunedains risquant sa vie dans les terres hostiles pour protéger la population (laquelle d’ailleurs n’a même pas conscience de leur sacrifice constant). Mystérieux Grand-Pas qui guidera les Hobbit vers Fondcombe. Fils adoptif d’Elrond. Descendant secret d’Isildur. Héritier du trône du Gondor...

Aragorn fait partie de ses personnages qui ont un « destin », mais qui se refusent à l’embrasser complètement. Torturé par la fin tragique de ses ancêtres, persuadé qu’il ne pourra lui aussi qu’échouer, tiraillé entre son devoir et l’amour qu’il porte à Arwen, Aragorn est quelqu’un de bien plus complexe qu’il n’y parait. Il lui faudra du temps et de terribles épreuves pour comprendre finalement qu’il est l’homme qu’il faut sur ce trône.

Et c’est tout cela qui fait de lui l’un de mes personnages préférés.

Deadpool, anti-héros complètement barré et fou.

Support d’origine : Marvel comics crée par Stan Lee.
Autres médias : films.

« Être un héros ça ne prend que quatre ou cinq moments. Des moments qu’on passe à faire les saloperies qui dégoûtent les autres. » Wade Wilson à Cable – Deadpool 2 (film).

Deadpool, comics
© Deadpool by IKrystalDrawing

L’univers Marvel est plein de héros mais aussi d’anti-héros. Je n’ai pas lu beaucoup de leurs comics mais il y en a certains sur lesquels je me suis penchée avec bonheur : Deadpool & Cable.

Deadpool c’est un anti-héros complètement barré, brisant le 4ème mur à maintes reprises, capable donc de parler aux lecteurs, de faire des références à d’autres comics, de s’incruster dans les aventures d’autres héros (comme dans l’excellent Deadpool & Spiderman).

Mais Deadpool c’est aussi l’un des rares à savoir qu’il est un personnage de comics. Ce qui lui donne une certaine liberté d’action et le droit de faire du grand n’importe quoi. Exercice auquel il excelle, je dois le reconnaître. En outre, et selon les comics, il est légèrement fâché avec la Mort. Cette dernière lui refuse donc l’accès à son royaume. Par conséquent, il est immortel. Et affublé d’un pouvoir de régénérescence que même Wolverine doit lui envier.

Mais loin d’être simplement un taré qui se balade en combinaison rouge et noire en tirant sur tout ce qui bouge, Deadpool c’est aussi un homme – Wade Wilson – torturé par son passé et sa maladie. Mais aussi par son pouvoir, qui même s’il est bien pratique, lui laisse la mémoire aussi trouée que du gruyère. Deadpool c’est donc un personnage complexe mais décomplexé, avec ses failles, ses problèmes, ses solutions radicales et son univers aussi déjanté et barré que lui.

Et je me suis, à ma grande surprise, très vite attachée à ce personnage original et décalé dans cet univers de héros parfois trop propres et gentils.

Malik Al-Sayf, maître assassin de la Citadelle.

Support d’origine : Assassin’s Creed, jeu vidéo (ni vu, ni joué).
Autre médias : La Croisade secrète, roman  d’Oliver Bowden.

« Nous ne sommes qu’un. Si nous partageons la gloire de nos victoires, alors nous devons partager la douleur de nos défaites. C’est ce qui nous unit. Ce qui nous rend plus forts. » Malik à Altaïr – La Croisade secrète (roman)

Malik
© Malik in Acre by xzodust

Je n’ai jamais joué aux jeux Assassin’s Creed, je ne connais donc de cette franchise que les romans d’Oliver Bowden. Et même si à travers ces derniers j’ai apprécié de rencontrer Ezio puis Altaïr, je dois avouer que dans cette série, mon coup de cœur aura été pour un personnage « secondaire ». Pourtant, au début, un peu comme Altaïr, j’ai eu du mal à supporter Malik. Trop rigide, trop « droit dans ses bottes » il n’avait vraiment pas grand-chose pour plaire…

Puis vient ce terrible retour de fortune, cette mission qui tourne mal, qui lui fait perdre son frère, son bras et le laisse pour presque mort bien que victorieux. J’avoue qu’à ce moment-là, même si j’avais de la peine pour lui, je ne m’attendais pas à le voir revenir. Mais il n’avait pas dit son dernier mot et alors qu’Altaïr arrivait à Jérusalem, voici que Malik se dresse de nouveau contre lui. D’abord rancunier, au fur et à mesure qu’Altaïr fait amende honorable, Malik pardonne les erreurs passées.

Ce revirement de situation, cette maturité du personnage et la sincère amitié qui finalement unira les deux anciens ennemis aura fini par me convaincre que Malik est en réalité quelqu’un de bien. Il est passé par de douloureuses épreuves mais en est sorti grandit. Qu’il soit finalement le soutien inébranlable d’Altaïr durant la suite de leurs aventures ne m’en a fait qu’apprécier d’avantage le personnage.

Et son destin, magnifique et tragique m’aura suffisamment bouleversée pour qu’il arrive en 9ème place de ce classement.

Hirad Cœurfroid, guerrier barbare et mercenaire Raven.

Support d’origine : Les Chroniques des Ravens et Les Légendes des Ravens, sagas romanesques de James Barclay.
Pas de médias dérivés.

« Mieux vaut ne pas traîner ici à attendre la fin du monde. Allons plutôt la provoquer nous-mêmes. » Hirad aux Ravens – AubeMort (roman)

Hirad
Hirad Cœurfroid – détail de la couverture du tome 4 (éditions Bragelonne)

Rarement saga romanesque m’aura autant fait pleurer que celle-là… Sauf la Trilogie du Dernier Héraut-Mage, ou La Ligne verte. Ainsi que À la Croisée des Mondes… Bon, ok, je pleure facilement !

Il m’empêche, avec cette saga j’aurais pris une claque. Et si pendant longtemps mon cœur a oscillé entre Hirad, l’Inconnu, Rebraal et Auum, au fil des tomes je me suis plus particulièrement attachée à Hirad. Alors certes, ce n’est pas le plus malin du groupe. Certes, c’est un barbare, dans tous les sens du terme ! Certes, c’est un vrai bourrin qui fonce dans le tas avant de réfléchir. Mais c’est toujours au moment où on s’y attend le moins qu’il va avoir un instant de réflexion miraculeux, faire un discours inspirant ou avoir un courage à toute épreuve.

Hirad, comme le dit si bien l’Inconnu, c’est le « cœur » des Ravens. Membre fondateur du groupe et plus ou moins chef, sans lui, il ne fait aucun doute que cette équipe de mercenaires n’aurait pas atteint le niveau qu’elle a au début du premier tome. Sans lui, le code d’honneur au combat qui fait la fierté du groupe ne serait pas aussi reconnu. Sans lui, bien des choses se seraient déroulées différemment. Et le monde de Balaia aurait sans nul doute connu une fin précoce.

Je crois tout simplement que, sans lui et ses remarques décalées ou sarcastiques, son humour parfois noir, ses questions un peu bêtes ou ses éclats de génie inattendu, la saga n’aurait finalement pas du tout la même saveur.

C’est pour ça qu’il mérite sa place dans le top 10 de ce classement.

Sirius Black, prisonnier en cavale.

Support d’origine : Harry Potter, saga romanesque de J.K. Rowling.
Autres médias : films.

« Dans le monde il n’y a pas d’un côté le bien et le mal, il y a une part de lumière et d’ombre en chacun de nous. Ce qui compte c’est celle que l’on choisit de montrer dans nos actes, ça c’est ce que l’on est vraiment. » Sirius à Harry – Harry Potter et l’Ordre du Phénix (film).

Sirius (Gary Oldman) films
© Sirius by Raiecha

Comme pour Aragorn, si Gary Oldman aura donné corps à Sirius Black en l’incarnant avec brio, je n’en suis pas moins fan du personnage depuis son apparition dans le tome 3.

Une fois de plus voici un personnage qui ne nous fait pas une très bonne impression au début. Après tout, il n’est-il pas présenté comme un dangereux criminel responsable de la mort de son meilleur ami ?

Mais une fois qu’on se penche un peu plus sur le cas du personnage – et qu’Harry et Remus ont rétabli la vérité sur certains faits – on comprend tout de suite à quel point Sirius a dû souffrir. Emprisonné à tort dans la pire des prisons qui existe, accusé du meurtre de son ami, privé de tous ses droits… Et le pire c’est que le sort s’acharne puisque le Gouvernement magique refuse de reconnaître son innocence. Même libre, il est donc obligé de se cacher.

Pourtant, il parvient tout de même à nous révéler plusieurs facettes : parrain attentif et protecteur, membre historique de l’Ordre du Phénix, sorcier efficace et pragmatique… Parfois lunatique, parfois joyeux, parfois renfermé, Sirius c’est un peu le parrain qu’on voudrait tous avoir. Celui sur lequel on sait pouvoir compter quelle que soit la situation et son degré de danger. Celui qui est prêt à tout risquer pour ses amis, son filleul et ses convictions.

Un de mes personnages préférés donc, qui mérite sa place dans ce top.

The Predator, parfaite machine à tuer.

Support d’origine : Predator, saga cinématographique.
Autres médias : comics.

« T’as pas une gueule de porte-bonheur ! » Dutch au Predator – Predator (film de 1987)

predator
© Predator by edsfox

Et oui, parmi mes personnages préférés il n’y a pas que des « gentils » !

Oui, je triche un peu, puisque je ne suis pas fan d’un Predator en particulier (quoique celui du film Alien vs Predator fait partie de ceux dont j’aime beaucoup le « caractère ») mais plutôt de ces créatures en général. Certes, ils n’ont pas bonne réputation. Mais il faut reconnaître que ces Predators sont d’une grande classe. Entre leur équipement de pointe, leur casque design (qui permet de cacher leur sale gueule ce qui est un atout non négligeable), et leur talent pour la chasse et la mise à mort, je suis fan.

En outre, ils ne sont pas que des tueurs sans pitié. Il n’y a qu’à voir les films pour comprendre que la chasse a pour objectif de faire évoluer leur espèce afin de rester toujours au sommet de la chaîne de l’évolution. Notamment afin de tenir tête aux Xenomorphes (ou Aliens) ! Ainsi, pour eux une proie désarmée ou qui ne se bat pas n’a aucun intérêt. À l’inverse, un humain capable de faire preuve de courage et de combativité recevra les honneurs de leur peuple.

De plus, et notamment dans les comics, il y a des dissensions internes, des conflits entre familles et des combats entre membres de cette espèce. Ce qui enrichit la franchise et prouve qu’ils ne sont pas de simples bêtes mais bien une société construite et civilisée (enfin, autant qu’une société de tueurs puisse être civilisée…)

C’est donc cette ambiguïté de caractère et cette volonté d’être toujours au top qui fait que les Predators, malgré leur mauvaise réputation, entrent en 12ème place du classement de mes personnages préférés.

Eric Draven, revenu d’entre les morts pour se venger.

Support d’origine : The Crow, BD de O’Barr
Autres médias : films.

« Victimes, nous le sommes tous… » Eric Draven The Crow (film).

Eric Draven (Brandon Lee)
© It can’t rain all the time by Mellodee

J’ai découvert ce personnage à travers le premier film. J’aurais ensuite vu les 3 autres avant de me pencher sur la BD. Alors même si j’aime bien le 3ème et surtout le 4ème film, je garde une réelle tendresse pour le premier. Et donc pour Eric Draven.

Eric c’est un homme que tout le monde pourrait avoir pour voisin. Musicien. Fiancé à celle qu’il va bientôt épouser. Homme honnête ayant pris sous son aile une gamine délaissée par sa mère… Malheureusement c’est aussi un homme qui vit dans une ville rongée par le crime, gangrenée par les meurtres et la violence. Un homme qui aura tenté de se dresser contre tout ça et qui en paiera le prix de sa vie.

Revenu d’entre les morts, Eric est désormais le Corbeau. Tout ce qu’il reste de lui, c’est un esprit de revanche et une mission visant à rendre justice pour faire en sorte que ce qui leur est arrivé, à lui et sa compagne, ne se reproduise jamais. Mais malgré ça, il reste cet homme droit, qui veille sur une petite fille et aide les flics à découvrir les tenants et aboutissants de ce drame.

Eric c’est donc un personnage torturé par sa mort et celle de sa compagne, poussé par une force qu’il ne comprend pas vraiment, investi d’une mission qu’il se fera un devoir de mener au bout. Et pour le coup, Brandon Lee aura vraiment donné toute la saveur et la profondeur au personnage.

Le destin tragique de l’acteur, mort durant le tournage alors qu’il devait se marier d’ici peu (un peu comme Eric en fait), m’aura en outre particulièrement touchée. C’est pour cela qu’il a sa place ici.

Ian Malcolm, chaoticien et mathématicien.

Support d’origine : Jurassic park, saga romanesque de Michael Crichton
Autres médias : films.

« S’il y a une chose que l’histoire de l’évolution nous a enseignée, c’est que la vie ne peut pas être retenue. La vie se libère, elle s’étend à de nouveaux territoires et brise les barrières, douloureusement, peut-être même dangereusement, mais, hum… eh bien, c’est comme ça… » Ian à John Hammond – Jurassic Park (film).

personnages : Ian Malcolm (Jeff Goldblum)
© The Mathematician by cmloweart

Que serait la saga Jurassic Park sans Grant et les dinos ? Pas grand-chose. Mais que serait-elle sans Ian Malcolm ? De mon point de vue, pas grand-chose non plus. Parce que Ian Malcolm reste celui (surtout dans les livres) qui apporte le côté scientifique et septique au projet. Celui qui à travers de grands discours et diverses théories se fait la voix de la raison. Celui aussi qui, à son corps défendant, sera la note humoristique des deux premiers films. Puis la voix de la sagesse dans le 5ème.

Et clairement, pour moi il fait partie de mes personnages préférés. Enfin, plutôt le Malcolm des romans pour être honnête. Parce que même si Jeff Goldblum restera à jamais pour moi le visage de Ian Malcolm, je préfère le caractère du personnage dans le roman : moins exhibitionniste et plus professionnel.

En outre, Ian c’est un homme qui, malgré les mauvais souvenirs qu’il a de sa rencontre avec les dinosaures, n’hésite pas à retourner là-bas par amitié. Quel courage donc ! Et un peu par curiosité scientifique aussi j’avoue… C’est aussi un mathématicien qui, régulièrement sous morphine (toujours dans le roman), nous régalera de ses différentes théories scientifiques. Ce que j’ai beaucoup aimé. D’autant que malgré tout, il reste aussi celui qui aura vu juste du début à la fin…

Il mérite donc une place dans ce top 15 !

Jack Harkness, immortel Capitaine et compagnon du Docteur.

Support d’origine : Doctor Who, série de Russell T Davies
Autres médias : Torchwood, série spin-off.

« On peut changer l’avenir. En ce moment, on est en train de l’écrire. Mais il y a une chose dont je suis sûr. J’ai vu les étoiles, j’ai vu tout l’univers. J’ai vu la race humaine devenir forte, magnifique et éternelle. » Jack – Torchwood, saison 4

personnages : Harkness (John Barrowman)
© Captain Jack by piratemel

Ma première rencontre avec cet univers décalée et extrêmement développé qu’est Doctor Who ce sera faite par son spin-off : Torchwood. C’est sans doute pour ça que je suis plus fan de ce dernier que de la série originale. Et est-il possible d’être fan de Torchwood sans l’être de Jack Harkness ? Pour moi la réponse est : non !

Parce que Jack n’est pas seulement un ancien compagnon du Docteur, devenu immortel par accident. Jack c’est aussi un homme qui souffre de voir mourir ses amis un à un avec l’âge (ou durant des missions dangereuses). Un homme désespérément à la recherche de sa famille mais bloqué dans un siècle qui n’est pas le sien. Un homme qui attend, avec plus ou moins de patience, le retour du Docteur qui pourra lui expliquer le pourquoi du comment de ce qu’il lui est arrivé.

Enfin, Jack c’est un homme avec un passé plus que trouble (forcément à force de voyager dans le temps !), un humour décalé (et limite étrange parfois !), et une mission des plus difficiles mais qu’il lui faut remplir. En outre, même s’il peut paraître froid et insensible, surtout lorsqu’il prend des décisions difficiles, on apprend très vite à voir à travers sa carapace et à discerner les fêlures qui existent en lui. Et il n’en faudrait pas beaucoup plus pour qu’il ne se brise définitivement.

C’est donc pour cela que c’est avec lui que je conclue ce top 15 de mes personnages préférés !

Et voilà.

Je pense que vous l’aurez compris, je m’attache surtout à des personnages qui on un passé plutôt trouble, une aura mystérieuse et une bonne dose de fêlures ainsi que des secrets qui leur pourrissent bien la vie. La plupart du temps – mais pas toujours ! – il s’agit aussi de personnages qui vont mourir – sinon c’est pas drôle ! – ce qui me laisse souvent en plein désespoir…

 

Et vous, quels sont vos personnages préférés tous univers confondus ? N’hésitez pas à en faire la liste dans les commentaires.

Sources

Des années de lectures de romans, mangas, comics, bd et de visionnage de séries, animés et films.

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